Reportage

WWE à Nîmes : American Gladiators… ou presque

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Retour sur le show de la WWE à Nîmes.

Catch-Live.fr

N’allez pas vous imaginer que le temps d’une soirée, Vince et sa WWE allaient investir les mythiques arènes de Nîmes pour y installer le plus grand show de l’année. Pourtant il n’y avait pas de quoi envier WrestleMania.

Il est 16h30 lorsque votre reporter de poche débarque dans l’antique ville romaine. Il vous faut passer le splendide Palais de Justice pour découvrir l’autre merveille de la cité, son Arène. Un peu rafistolée, ce monument vieux de 2000 ans fait naitre en vous une petite flamme qui va grandir au fil des heures.

Ah j’oubliais, pas évident de trouver tout de suite le lieu, alors il a fallu suivre l’une des nombreuses réplique de ceintures de champions du monde poids lourds pour trouver son bonheur, croisant au passage une bonne cinquantaine de John Cena faisant face à une armada de CM Punk. L’effervescence est déjà présente depuis un petit moment, une bonne centaine de personne ayant pris d’assaut une des rues adjacentes à l’Arène. Pourquoi ? Car il y a 2 ans, c’était par ce coté-là qu’était entré les Superstars de la WWE.

Bataille royales aux arènes

Évidemment, tout le monde se fera avoir quelques heures après puisque Randy et ses copains seront déposés de l’autre coté. A 19 heures, les portes s’ouvrent et une marée humaine envahit le site. Pourtant, l’aile Est restera désespérément déserte, signe d’une petite chute de mode. Aux environs de 20 heures, l’Arène est quasiment pleine et il y règne une excellente ambiance. Et puis à 20h30 précise, le message d’alerte se lance — surtout ne fait pas ça chez vous ! —, lançant ainsi le show pour deux heures.

Rien ne vaut une petite bataille royale pour mettre le public sur de bons rails. On notera l’excellente prestation de Daniel Bryan, la pop gargantuesque reçu pour Sheamus et la victoire logique d’un Christian, réussissant à se mettre le public plus qu’à dos. S’en suit ensuite un match très intéressant (comme quoi c’est possible) opposant Natalya à Alicia Fox. Défaite de la petite canadienne qui piquera une crise d’après-match très remarquée. Pas le temps de se remettre de ses émotions que suit le match des high-flyers opposant Sin Cara (enfin Hunico) à Tyson Kid. On notera notamment qu’une pancarte « Mistico > Hunico » sera bien en vue au 1er rang des V.I.P.

Et comme on ne change pas les bonnes vielles habitudes, Sin Cara a une fois de plus botché dans un superbe mouvement « on me projette contre les cordes, je m’accroche façon araignée, à mince raté, bon je me replace comme si personne n’avait rien vu« . Victoire finale du Mexicain qui ne laisse aucune place au doute, il lui manque la légèreté qu’avait Mistico. Le « following contest » oppose Ezekiel Jackson à Jinder Mahal, accompagné par le Great Khali. Un bon match où l’on retiendra la victoire de l’indien et les bourrelets du Great Khali.

Les anglo-saxons se battent à Nîmes

La dernière rencontre avant la pause oppose Sheamus à Wade Barrett. Duel d’anglo-saxons qui en sont arrivés à ce match en ce fritant quelque peu lors du match d’ouverture (les 2 s’étant auto-éliminés). Long de plus d’un quart d’heure, c’est certainement le match de la soirée et il ne serait pas surprenant que leurs comptes se règlent officiellement lors d’un prochain pay-per-view. Victoire finale de l’Irlandais dans un match à rebondissement, le tout sous une incroyable ovation.

Après une petite pause pipi, la soirée reprend avec le match pour le titre Intercontinental opposant un Cody Rhodes charismatique (il a osé insulter l’Olympique de Marseille, je vous laisse deviner la suite !) à un Ted DiBiase véritable chouchou du public. C’est ce dernier qui l’emportera par disqualification après que Rhodes junior l’ai frappé avec sa protection. Le match d’avant le main-event opposera Daniel Bryan à Mark Henry, le 1er servant de chair à canon au second même si celui-ci sortira sous les ovations.

Arrive le clou du spectacle. Christian, vainqueur de la bataille royale, affronte le champion en titre, Randy Orton qui entre sous plus de 110 décibels de cris féminins. Un très bon match, bien équilibré, avec de multiples rebondissement même si celui-ci a mis quelques temps a démarrer — Christian semblant un peu en dessous physiquement. Victoire logique de Randy Orton qui au passage déploiera un joli drapeau bleu blanc rouge avec comme inscription « France hates Orton« .

Bref, c’est une superbe soirée qui s’est déroulé sous les yeux d’environ 10 000 fans même si l’approche avec le public a été plutôt limité, et pourtant il y a mis du cœur. La tête déjà à Paris ?

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