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WWE Survivor Series 2011 : Good Feelin’

Review de WWE Survivor Series 2011.

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C’est donc sur John Laurinaitis que s’ouvrent ces vingt-cinquièmes Survivor Series. L’homme à la voix suave souhaite la bienvenue à tout le monde et dit qu’en plus du fait que ce soit le vingt-cinquième pay per view du nom, c’est aussi ce soir qu’il fête ses dix ans passés à la WWE, Un info que le public appréciera.

Dolph Ziggler ouvre la soirée avec succès

L’opener, une affiche qui en fait déjà baver plus d’un, voit s’affronter l’actuel champion des États-Unis Dolph Ziggler et John Morrison, catcheur à l’avenir toujours incertain en ce qui concerne sa place à la WWE. Un match de trés bonne qualité: Morrison n’est pas du tout désavantagé et Dolph Ziggler est au mieux de sa forme. Ziggler remporte d’ailleurs ce match. Un bel opener donc, le public est bien chaud mais n’a malheureusement pas dû apprécié le match à sa juste valeurs. Pourquoi ? Parce qu’il était bien trop occupé à hurler « We Want Ryder ».

Et oui Zack Ryder n’était pas présent et le public bien acquis à sa cause fut déçu. Déçu oui, mais pour consoler le public qui n’en pouvait déjà plus, Ryder est apparu pendant le speech de Ziggler pour lui filer quelques coups et le sortir du ring. Les fans sont enfin calmé, ouf.

« Oh oh oh oooooh » fait ce vieux pervers de Jerry Lawler, c’est l’heure du match féminin. Beth Phoenix affronte une nouvelle fois Eve pour défendre son titre de champion. Mais cette fois le match est un Lumberjack. C’est cool, ça donne un peu de temps d’antenne en pay per view pour les catcheuses qui n’en ont habituellement jamais. Eve est en pleine forme ces temps ci, tellement qu’elle est bien partie pour devenir la prochaine championne des Divas aux dépends de Kelly Kelly.

Bon le match de ce soir malgré la stipulation reste un match de Divas trés banal. Seul le Glam Slam final de Beth marquera les esprits. Beth remporte donc le match et conserve son titre, dieu merci.

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Aprés un petit segment backstage où David « je sais pas trop ce que je fais là » Otunga vient réclamer des excuses de la part de Laurinaitis, The Rock apparaît, déjà prêt en tenue de combat pour le match de ce soir. Il nous raconte tout ce qu’il a vécu au Survivor Series, de son enfance avec les matchs de son père à ses premiers matchs en tant que Rocky Maivia.

Il passe ensuite au match de ce soir et annonce que que pour Awesome Truth, cela va être très simple: Boots to asses. Après quelques catchphrases dont on a l’habitude le Great One se met à chanter New York New York de Franck Sinatra histoire de s’attirer un peu de pop facile. Heureusement pour nos oreilles et pour Sinatra, il ne l’a pas trop massacrée.

Sin Cara se blesse à nouveau dans le match Survivor Series

Les choses sérieuses commencent, c’est l’heure du match à élimination, traditionnel match des Survivor Series. Un cinq contre cinq dirigé d’un coté par Randy Orton et de l’autre par Wade Barrett. Le début du match paraît un peu lent et lourd, mais va vite prendre de l’intensité.

Ce match est aussi malheureusement marqué par une grave blessure de Sin Cara qui au moment de se lancer pour un Suicide Dive avec Kofi Kingston, se rompt un des tendon du genoux. Il est par la suite éliminé par Count-Out et il est évident que cela ne devait pas se terminer ainsi. Du coup la question qui se pose est: Le match était-il devenu une impro total ? Sin Cara n’aurait certainement pas du être éliminé si tôt et certainement par un autre catcheur. Ce qui peut tout chambouler le booking du match. Heureusement pour nous cela ne s’est pratiquement pas vu et le match est quand même d’assez bonne qualité.

Prévu ou pas, on arrive à un moment ou Randy Orton se retrouve seul face au trois survivants de l’équipe d’en face: Hunico, Rhodes et Wade Barrett. De là on aurait pu se dire d’un air déçu: « ça va se terminer en SuperOrton qui va nous éliminer assez vite ses trois derniers adversaires »… Mais pas du tout ! Même si Orton parvient pendant un moment à garder la tête hors de l’eau et à éliminer Hunico. Rhodes et Barrett se font un plaisir de s’en prendre à la vipère et Barrett élimine Orton d’un Wasteland. Malgré les craintes le match fût bon, pas grandiose non plus mais il remplit bien ses conditions de match traditionnel des Survivor Series.

On arrive backstage avec Del Rio et les Bellas qui font ce qu’elles ont de mieux à faire (oui, cela même). Puis vient Laurinatis qui dit à Del Rio qu’il a l’impression qu’il ne prend pas son match de ce soir au sérieux, Del Rio lui sert alors un petit discours sur le fait qu’il prend bien ce match au serieux et qu’il quittera le Madison Square Garden en tant que champion ce soir. Non, ne cherchez pas quelque chose d’utile dans ce segment y’a rien.

Mark Henry conserve son titre

Le match entre Mark Henry et le Big Show est sur le point de commencer. La WWE nous montre que le ring a pour cette fois été renforcé afin d’éviter une nouvelle fois que le ring cède sous le poids des deux big men. C’est souvent le genre de match dont on attends pas grand chose (à tort). Le match de Vengeance était assez lent et pas très intéressant techniquement parlant – si l’on oublie le fait que le ring ait cédé – contrairement à celui de ce soir. Un bon match donc, marqué par un impressionnant Elbow Drop du Big Show depuis la troisième corde.

Malheureusement ce match ne trouve pas lui non plus de fin clean puisqu’il se termine sur une disqualification de Mark Henry après qu’il ait calmé le Big Show d’un coup de pied là ou ça fait mal. Mais le Big Show tient sa vengeance ce soir, puisqu’après avoir envoyé un KO Punk à Mark Henry, il lui inflige la même chose qu’il a reçu d’Henry il y a quelques mois, Big Show place la cheville d’Henry dans une chaise et… vous connaissez la suite. Le public appel Bryan qui n’est – évidemment – pas venu. Henry repart avec l’équipe médicale sur une civière. La bonne nouvelle de ce match, c’est que le Big Show n’est pas champion. La mauvaise, c’est que la feud n’est peut-être pas terminée.

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On est maintenant backstage et c’est Matt Striker qui interroge Wade Barrett et qui parle de son « Barrett Barrage » qui est en marche. Il est assez vite interrompu par The Miz et R-Truth qui vont nous pondre encore une des meilleure promo. Une promo à base de pigeons, dont R-Truth compare The Rock et Cena à ces pigeons. Les pigeons ne l’atteignent pas, parce que ce sont des pigeons et que les pigeons ça ne parle pas, ça fait de la merde. Oui c’est drôle, tout à fait.

CM Punk reprend le titre de la WWE

It’s cloberriiiiiin’ tiiiime! Et oui ce soir CM Punk affronte Alberto Del Rio afin de s’emparer du titre de la WWE. CM Punk qui s’est fait le plaisir de s’offrir Howard Finkel en temps qu’annonceur officiel. The Fink qui obtient une énorme pop, d’ailleurs, tout comme CM Punk sans surprises. Le match n’est pas mauvais.

Loin d’être un grand match mais Punk et Del Rio sont à l’aise ensemble sur le ring et les enchaînement sont assez rapides. Punk remporte le match sur un Anaconda Vise faisant abandonner le mexicain et devient donc champion de la WWE pour la seconde fois cette année – et dans sa carrière – pour le plus grand bonheur des fans présent autour du ring avec qui il prît bien le temps de célébrer.

The Rock et John Cena vainqueurs en équipe

C’est maintenant le moment de la soirée, le Main-Event tant attendu. Never before, never again. John Cena doit faire équipe avec son rival qu’il affrontera à WrestleMania XXVIII, The Rock ! John Cena est hué pendant son entrée, pas tellement une surprise mais vu que le public de New York est à fond depuis le début de la soirée, ça s’entend beaucoup.

Il glisse ironiquement à la caméra « They love me! ». The Rock entre sous une grosse ovation. Le match commence lentement, trop lentement. Miz et Truth font beaucoup trop de tags et ça en devient un peu énervant. Le match prend réellement de l’intensité dans sa seconde partie quand le Rock revient dans le ring. Le match se termine logiquement sur un People Elbow du Rock, sur le Miz.

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La suite est assez décevante. Cet après-match est censé lancer « officiellement » la rivalité entre les deux qui les mènera jusqu’à WestleMania XXVIII, ou du moins la faire monter d’un cran. Malheureusement elle est bien trop fade. Cena s’en va, le Rock lui demande de revenir et ils font une espèce de concours de pop. Malheureusement pour Cena le public de New York ne l’apprécie que très peu et tout ce qu’il reçût, ce sont des huées. Les temps sont durs pour Cena.

Le show se termine donc la dessus et pour une fois on est pas aussi déçu qu’habituellement à la fin. Quelques petites choses dérangeantes quand même parce qu’un Pay Per View parfait n’existe pas: D’abord le public. Il avait beau être présent, pendant le meilleur match de la soirée entre Dolph Ziggler et John Morrison il ne pensait qu’a hurler « We Want Ryder ». Ryder qui est d’ailleurs le grand perdant de la soirée. Ryder c’est le mec sur qui on monte une hype énorme sur les réseau sociaux et avec qui on fait le show dans les rues de New York avant le pay per view et à qui on ne donne pas de match. Je ne suis pas fan du type, mais tout ce bruit pour rien c’est quand même trés moche.

Un autre point négatif, ce sont les commentaires: outre ceux de Booker qui sont insupportables – mais ça vous le saviez déjà – ceux de Lawler qui pendant le match des Divas a l’air d’un vieux que l’on aurait lâché dans une boîte de strip-tease après avoir pris une boite entière de viagra. Je trouve aussi décevant que Cody Rhodes n’ait pas défendu son titre. C’est bien beau de ramener l’ancien titre Intercontinental si c’est pour lui donner encore moins d’exposition que l’autre. Il y a aussi encore beaucoup trop de mention de Twitter. Heureusement pas autant que dans le RAW juste avant le pay per view, mais le « now trending » pendant les matchs on en a genre rien à faire. Quand on pense qu’il y a un an, Vince detestait Twitter.

Certaines rivalités on donc prit fin ce soir et il va falloir maintenant poser les premières bases de la Road To WrestleMania. Même s’il ont connait déjà le match de la soirée le plus attendu, il va falloir trouver de quoi remplir la carte.

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