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FWE ReFueled Night 1 : Le catch indépendant revigoré pour l’automne

FWE Refueled

La Family Wrestling Entertainment faisait son retour vendredi avec un show retransmis gratuitement sur Youtube. 10 mois après son précédent show, la fédération new-yorkaise lance un nouveau chapitre et s’appuie sur beaucoup de noms connus du grand public du catch avec pour objectif de faire vendre avec cette grosse publicité de près de 4 heures son PPV du lendemain.

FWE-Refueled

Initialement, le show devait débuter à 1h30. En réalité, le vrai début était à 2h et ainsi pendant une demi-heure une série de promos est diffusée, avec notamment un sacré discours de Joel Gertner. Et la surprise pour ce début est de voir un match figurant dans le pré-show être diffusé. Ainsi, Colt Cabana, Eric Young et Robbie E lancent forcément bien les choses, avec la palme pour Eric Young qui finit Robbie E avec le Brainbuster dans une pure action TNA. Des bouts de comédie, de la bonne action sur un ring très souple, il fallait bien ça pour chauffer un peu le public du gymnase de Brooklyn. Si vous avez raté ça, vous avez de la chance car le show est disponible en entier sur Youtube.

Pour débuter le vrai show proprement dit, deux matchs avec des réguliers, en tout cas des originaux incontournables de la FWE. Orange Cassidy fait le show contre Alex Reynolds avec une gimnick du gars tout mou sorti du lit. Le match a des longueurs et tout est uniquement centré sur Cassidy qui accélère légèrement quand il veut et plus franchement à la fin. Mais voilà, après avoir bu du jus d’orange, il se fait avoir connement. Alex Reynolds, fort de ce succès, veut un match pour le PPV du lendemain et voilà Joel Gertner. L’ancien manager des Dudleys à l’ECW n’a pas changé et livre une promo de génie qu’il achève en disant qu’il va ramener Little Guido contre Reynolds le lendemain.

Temps faible avec la victoire de Damien Darling sur Jorge Santi, match correct mais assez lourdaud et marqué par des interventions à la fin pour Darling, avec notamment un vrai sosie d’Enzo Amore. Là on a déjà atteint l’heure, beaucoup de segments pour bâtir des matchs du lendemain comme là où Matt Taven venu en spectateur devient acteur et sera dans un match par équipe le lendemain.

Colt Cabana rejoint les commentaires pour le début d’une soirée pénible à ce niveau avec un son ultra défaillant pendant quasi tout le reste du show. Il a vexé Johnny Gargano qui affronte son pote Chuck Taylor, sauf que là il y a vraiment de l’adversité et Gargano a la dent dure contre Cabana. Les séquences sont bonnes mais ce n’est pas le meilleur match entre les deux et la victoire de Gargano est logique finalement.

Chris Sabin vainqueur malgré les botchs

On se lance ensuite dans une deuxième partie de show à plus haut standing et avec plus de rythme. Ainsi, c’est un Fatal Four-Way dont le vainqueur ne pourra être que Chris Sabin. Il bat le powerhouse Sam Shields, Bandido Jr et Wes Draven deux high flyers. Un match avec de bonnes choses mais aussi pas mal de botchs, Draven s’engageant par exemple tellement dans un saut à l’extérieur mal maitrisé qu’il manque de se rompre le cou.

Premier match par équipe de la soirée ensuite, le moins coté sur le papier mais show stealer. L’équipe Adrenaline Express, les champions par équipe de la FWE, ne veulent pas attendre le TLC à quatre équipes du lendemain pour affirmer leur supériorité, et ils mettent ainsi leurs titres en jeu contre Tony Nese et Jigsaw. Après avoir refusé le combat au début, EJ Risk et VSK sont repoussés en arrière par les Young Bucks et là un vrai combat s’engage. Physique, bourré d’action, avec un finish ultra percutant, tout est rassemblé pour électriser tout le monde. Et dans ce seul match à réel enjeu de la soirée, les titres changent de mains et reviennent à Nese et Jigsaw qui se prennent ensuite des Superkicks des Bucks.

Match féminin sous l’oeil de la championne féminine de la FWE Maria Kanellis. Veda Scott affronte Hania the Howling Huntress, et celle qui s’illustre à la ROH comme manageuse de RD Evans va chercher une victoire à l’issue d’un match bien travaillé, même si le début avec la très longue séquence de roll ups et les cris très réguliers d’Hania auraient u être dispensés. Joey Ryan vient ensuite avec Candice LeRae et met un superkick à Veda Scott qui reçoit ensuite le secours de Carlito, chevalier servant de la soirée.

Drew Galloway façon Chosen One

Ainsi, le temps de repartir avec Veda sur les bras, Carlito au look Dieudonné avec une grosse touffe affronte Drew Galloway dans un duel d’anciens de la WWE. Galloway est en mode McIntyre de la belle époque, ultra calculateur, vicieux et surtout dominateur dans un match où Carlito a vraiment peu voix au chapitre. Tout est permis et ainsi, Galloway croque dans la pomme de Carlito et crache par mégarde le contenu sur l’arbitre. Mais après tout ça aide ses desseins car il enchaine par deux low blows qui conduisent à son DDT victorieux. L’ex Chosen One montre bien qu’il n’a pas envie de s’amuser ce week end et il va encore le montrer en se mêlant au match d’après avant d’affronter Tommy Dreamer le lendemain.

Tommy Dreamer est dans un match mixte par équipe avec Ivelisse Velez, ancienne de Tough Enough qui a fait son trou depuis en devenant la championne Shine et la challengeuse de Maria qui va l’envoyer la tête la première dans un poteau du ring et elle finira alors le nez en sang. En face, revoilà Joey Ryan et Candice LeRae, The World’s Cutest Tag Team, champions par équipe de la PWG. Dans ce match, on rit quand on sait que le F de FWE signifie Family. Car ici, ce n’est pas PG du tout et la sucette de Joey Ryan qui fait un tour dans son slip puis dans l’arrière-train de Tommy Dreamer est là pour indiquer que ce sera en-dessous de la ceinture. Ainsi, niveau divertissement, il y a de tout, la Balls Suplex de Candice sur Dreamer, la Boob plex de Ryan sur Ivelisse, pas besoin de faire un dessin pour visualiser. Dreamer finit par céder avec un double sandwich de Joey Ryan et Candice Le Rae sur lui.

L’expérience de The Addiction domine le main-event

Dans cette collection de main events, après trois heures de show, il reste tout de même l’affrontement entre Daniels et Kazarian que l’on appelle The Addiction maintenant, et les Young Bucks. Autre prélude du TLC du lendemain où les deux équipes seront, c’est forcément une lapalissade de dire que c’était bon et que ça n’a pas déçu. Le public était mort depuis longtemps ce qui est bien dommageable face à une action vive où Daniels et Kazarian ont la main. Le BME passe, les Superkicks des Bucks aussi mais un peu moins, et c’est ainsi qu’en ainés, Daniels et Kazarian remettent les Bucks à leur place. Les deux autres équipes qui étaient plus tôt dans le show viennent se mêler dans un après match bagarre.

Au final, malgré un rythme très lent pendant toute la première moitié du show, des problèmes de son et un dosage inégal des segments, la FWE a réussi son retour et sa première nuit. Il faut dire qu’avec une telle carte il était plus difficile de décevoir et tous les noms n’ont pas failli à leur tache de divertir un échantillon du monde du catch.

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