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Sur ESPN, Daniel Bryan revient sur les examens médicaux qui l’ont forcé à prendre sa décision

Daniel Bryan était ce mardi soir l’invité de la chaîne américaine ESPN pour parler de son départ à la retraite annoncé ce lundi soir sur Twitter et dans un discours prononcé lors de Monday Night RAW.

Dans cette interview Daniel Bryan parle notamment de ses commotions et de la façon dont sa décision de prendre sa retraite des rings s’est imposée. Il explique aussi qu’il est incapable de savoir combien de commotions il a subi durant sa carrière.

« Nous avons été capable de répertorier dix commotions, et comme beaucoup de gens qui sont familiers avec les commotions le savent, vous ne pouvez pas toutes les répertorier. Si vous demandez à un joueur de la NFL de combien de commotions il a souffert, il sera incapable de vous le dire. C’est aussi difficile à définir une commotion. Plus vous lisez de choses à propos de ça, plus vous en découvrez, alors on en trouve tout le temps. C’est donc impossible à dire. »

Il raconte aussi le déroulement de ses derniers examens et notamment ceux qui l’ont forcé à prendre sa décision de devoir abandonner tout rêve de retour sur un ring dans le futur.

« Je suis allé à New York, j’ai passé un électro-encéphalogramme (EEG). J’ai passé plusieurs EEG et pour ceux qui ne le savent pas, les EEG mesurent l’activité électrique du cerveau et des choses du genre. Je n’y connais pas grand chose… Je ne suis pas médecin. J’essaye juste d’expliquer au mieux. Mais c’est une nouvelle sorte de test qu’ils font, un EEG pendant qu’il vous font des tests de réflexe. Cela mesure l’activité de votre cerveau pendant qu’ils testent vos réflexes. Tous mes autres EEG se sont bien passés. Mes EEG étaient bon, mes IRM étaient bonnes, mes tests neuro-psychologique étaient bons. Mais je voulais quelque chose de plus précis pour assurer mon envie de revenir catcher. Et ce qu’ils ont trouvé c’est que j’avais quelques ralentissements et je pense que ce qu’ils ont dit c’est qu’il y avait une petite lésion subaiguë ou chronique dans la région pariétale temporelle, une partie du cerveau qui peut provoquer des convulsions. Une des choses difficiles à propos de ça c’est que j’ai eu des convulsions post-commotion que j’ai longtemps caché. Il n’y avait aucune raison valable expliquant ces convulsions mais on en a finalement trouvé. »

Il termine en expliquant que c’est une erreur de ne pas signaler une commotion, ni les soigner complètement, et de vouloir passer outre pour se surpasser. Une erreur qu’a fait sa génération d’athlètes et que cela doit absolument changer.

« Je pense que c’est différent pour chaque sport, mais il faut être au courant de ça. L’une des erreurs que la génération précédente a fait, moi inclus parce que je n’ai pas été mis au courant, c’était… ce que j’ai appris c’est que vous avez une commotion vous devez prévenir. L’une des pires choses que vous pouvez faire c’est d’avoir une commotion et ensuite retourner pratiquer un sport de contact avant que votre cerveau soit complètement remis, et c’est spécialement vrai pour les jeunes. Il y a cette mentalité dans le sport, et spécialement dans ceux comme le football, le catch, les sports de combats et tout ces trucs du genre, c’est « non, je vais surpasser ça, c’est juste un mauvais coup ». Si vous êtes un compétiteur, vous avez ce truc en vous mais vous avez aussi une responsabilité envers vous-même, votre famille, vos amis, tous ça, vous devez le signaler pour vous protéger vous-même ».

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