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WWE SummerSlam 2016 : Trop long, trop loin

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Avec le Brand Split, la WWE a vu tout son roster se mélanger et a dû relancer une majorité de rivalités en quelques semaines. Malgré cela, SummerSlam était programmé pour quatre heures de show et également deux longues heures de kickoff. Une durée égale à WrestleMania, la seule différence nette entre les deux shows étant l’envergure de l’arène, bien que SummerSlam ait été gratifié d’une scène spécialement montée pour le show.

Si la scène est plutôt bien arrangée, on ne peut pas en dire autant de la programmation du show, où tout au long de la soirée, la faiblesse du booking de certains catcheurs va être palpable et le manque de développement nuira à la qualité de la soirée. Rien que dans le kickoff, il y avait des traces de ce manque de cohérence de l’équipe créative.

Quand on comprend tout à fait la présence des tag teams matchs en kickoff, que ce soit le six contre six des équipes de SmackDown ou l’affrontement entre les Dudley Boyz et l’équipe de Zayn et Neville, on s’étonne de voir le Best of Seven Series finir dans le kickoff, ce qui est même souligné en interview avec Cesaro. Soit la WWE veut faire manger un peu de pain noir au Suisse pour qu’il sorte de ce Best of Seven avec des revendications, soit les deux catcheurs se sont faits doubler par le retour plus tard dans la soirée de Nikki Bella, qui a sans doute permis l’arrivée du tag féminin de SmackDown au show principal.

La qualité de ce kickoff est très honnête, les matchs ont été courts, pas tous utiles et on regrettera de voir quelqu’un comme Sami Zayn, avec un tel soutien du public de Brooklyn, jouer les rôles très secondaires dans un pay-per-view de cette envergure. De manière tout aussi secondaire, la première rivalité des American Alpha devrait être face aux Usos qui ont « volé » la victoire de la nouvelle équipe du roster, une belle opposition en vue. Le match entre Sheamus et Cesaro a montré que ces deux-là méritaient une place dans le show et non pas en kickoff et la victoire de Sheamus après un coup dans l’œil de Cesaro permettra de mettre un peu d’enjeu dans la série de matchs.

Enzo Amore & Big Cass en chauffeur de salle

L’ouverture du show se fait avec Enzo Amore et Big Cass, pour la troisième fois en position d’opener depuis leur arrivée dans le roster principal, preuve que le duo fonctionne bien pour chauffer les foules. Toujours à l’aise au micro, Enzo ne transcende pas pour autant avec un speech dédié au public local. C’est un peu cheap malgré une bonne formulation mais ça met le public dans l’ambiance, c’est déjà ça.

Ils sont rejoints par le duo canadien de Chris Jericho et Kevin Owens — renommé Jeri-KO pour l’occasion — pour une des rivalités qui a bien animé les shows depuis le Brand Split. Un match au schéma assez simple. Enzo se place comme à son habitude en position de face en détresse quand Big Cass est lui mis en avant comme la menace ultime, le grand déménageur de heels. C’est sur cette simple mais efficace rythmique que le match va se fonder. Une rythmique cassée par Owens qui exécute un Canonball contre la barricade. Lui et Jericho effectue alors un petit combo conclut par un Codebreaker pour le tombé final.

Difficile de dire si cette équipe va durer. Les deux catcheurs ont un passif en ce qui concerne l’abandon de coéquipier, et si l’ambiance est au beau fixe, il faudra voir si cela restera au moment de la première défaite. Le match est quant à lui un très bon moyen de débuter le show avec des catcheurs qui, sans surprise, ont livré une bonne prestation. La rivalité n’a pas nécessairement besoin de continuer mais nul doute que le but n’est pas de laisser SAWFT sur une défaite.

Charlotte manque de justesse mais récupère le titre féminin

On enchaîne très rapidement sur du sérieux. La WWE, qui a intensément fait la promotion de son documentaire sur l’évolution de la division féminine depuis un an, a décidé de placer son match en second sur la carte d’un pay-per-view de l’envergure supposée de WrestleMania. C’est tôt, trop tôt probablement, mais reste que le match suit une bonne dynamique par rapport à son prédécesseur.

Le match débute cependant avec pas mal de déchets techniques et des approximations qui montrent l’envie de bien faire mais aussi pas mal de nervosité dans l’envie de bien faire. Le public du roster principal, on ne le répétera jamais assez, n’est pas aussi facile à accrocher que celui de NXT car beaucoup plus disparate en terme de vision du produit. Cette séquence un peu brouillonne se conclut avec ce mouvement totalement incontrôlé de Charlotte dans le coin du ring, laissant Sasha Banks atterrir sur la nuque.

Sur ce match, même si techniquement il y a eu beaucoup de rattrapages, Charlotte a pas mal manqué de justesse, semblant souvent pas loin de blesser une bonne fois pour toute la championne. Sasha Banks n’était pas non plus exemptée de tout reproche, et globalement le match a été jonché de ces petites approximations. Malgré cela, la qualité a été au rendez-vous et le travail autour du dos de Sasha Banks a été très bien réalisé.

Seule ombre au tableau, cette reprise de titre par Charlotte qui fait passer le gain du titre par Sasha Banks pour de l’intérim. Apparemment, la prise de titre de Sasha Banks était due à une absence de Charlotte puis la prise de titre de Charlotte hier soir serait à cause de blessures que Sasha Banks devait soigner. On ne pouvait pas tout simplement laisser Charlotte avoir la ceinture un peu plus longtemps ? Cela donne l’impression que la division féminine est encore gérée au jour le jour, sans grande pensée sur le long terme et c’est inquiétant.

Apollo Crews commence à convaincre

Le titre intercontinental est un titre qui vit bien. Il n’y a pas une énorme attention mais assez pour ne pas disparaître. Les challengers ne sont pas trop prestigieux et on sent que The Miz est un champion à la routine très bien huilée. Son challenger lui, a cruellement besoin d’une première grosse rivalité, et c’est peut-être The Miz qui va lui offrir. Très bon au micro, le champion offre à Apollo Crews l’occasion de s’exposer un peu plus aux fans en montrant un visage plus convaincant que celui de ses débuts.

Pas qu’il soit mauvais in-ring, bien au contraire, Apollo Crews est un athlète vraiment à part et peut se démarquer du roster, mais il lui manque ce tranchant dans sa personnalité qui lui permettrait d’avoir le public acquis à sa cause. D’ailleurs, il a dominé assez outrageusement ce match sur un plan physique et athlétique là où The Miz a lui joué à merveille la partition de son personnage. Opportuniste, peu méritant, mais efficace.

Il serait toutefois opportun de donner un peu plus de temps à chacun pour remettre la ceinture comme centre d’intérêt, de mettre l’envie du titre au centre des discours plutôt que des moqueries hasardeuses et un peu trop répétitives comme ce fut le cas à SmackDown. Malgré cela, le match a été propre sans être flamboyant, assez pour vouloir en voir un peu plus, sûrement à Backlash, le premier pay-per-view dédié à SmackDown.

John Cena et AJ Styles volent le show

Deuxième rivalité à avoir survécu au Brand Split après l’opposition entre Charlotte et Sasha Banks, c’est celle entre John Cena et AJ Styles. Ce qui semblait être l’ultime opposition entre les deux hommes a accouché du match de la soirée, et on ajoutera que c’est un potentiel match de l’année. Pas que le match ait été spécialement bon techniquement, mais le storytelling de ce match entre les deux hommes a été impressionnant, spécialement du côté de John Cena.

Cet homme a cette capacité à suivre les catcheurs qu’il a en face de lui et de s’adapter. Surtout, sa légère descente dans la carte pour affronter les néo-arrivants de la WWE lui a fait un bien fou. Il tente des nouveaux moves, s’implique énormément et ne se cantonne jamais à juste dérouler son match. Il y a une véritable volonté de créer une alchimie avec l’opposant et on peut dire que AJ Styles a vraiment volé dans ce match.

Le point primordial du match tournera finalement autour de John Cena et de – attention c’est un fait assez rare il faut le souligner – son incapacité à battre un adversaire qui se relève toujours à deux. Oui, vous avez bien lu, John Cena s’est fait avoir à son propre jeu. Lui qui a tout fait pour appliquer son Super Attitude Adjustement et qui, lorsqu’il l’applique, voit AJ Styles se relever à deux, a eu ce sentiment d’incrédulité sur le visage qui était fantastique.

On comprend que l’on puisse ne pas aimer John Cena, ce n’est pas un catcheur très technique et il est souvent très lisse dans ses discours, mais son travail sur ce match a permis de faire grimper AJ Styles à un autre niveau. AJ Styles est, sur un peu plus de quatre ans, le cinquième homme à battre John Cena de manière clean, en un contre un pur. Si le dernier en date, Kevin Owens, n’a pas encore fait clairement son trou dans le main-event, AJ Styles devrait rapidement croiser le chemin de Dean Ambrose après un tel match.

Pour John Cena, le symbole du retrait de son brassard « Never Give Up » après le match pourrait ouvrir des horizons encore inexplorés avec John Cena, comme une réelle spirale de doute chez un personnage qui a tout le temps voulu inspiré le positif. L’impossibilité pour le Superman de la WWE de constater qu’il n’est qu’un homme et qu’il est faillible et que de plus en plus de monde est en capacité de le battre sans avoir recours à des procédés douteux. Un chemin intéressant à explorer mais qui prendra certainement encore pas mal de temps.

Jon Stewart au secours des New Day, Ziggler échoue sans briller

Après ce moment de gloire pour le Bullet Club, il semblait logique d’enchaîner avec notre paire de néo-docteurs Luke Gallows et Karl Anderson. Ceux qui ont évincé Big E et qui s’en vantent depuis arrivaient avec les titres par équipe en vue. C’était sans compter l’ajout de Jon Stewart au New Day, comme une sorte d’excuse pour l’intervention dans le match pour les titres US et WWE de l’année dernière.

Finalement, le match n’a pas vraiment eu le temps de s’amorcer que Jon Stewart s’immisçait pour empêcher Gallows et Anderson de s’approcher des titres, alors que ceux-ci veulent ajouter un patient à leur liste, Big E fait son retour et démolit Gallows et Anderson, provoquant une disqualification. La réaction du retour de Big E était très bonne mais on peut regretter que le New Day ne lâche pas les titres pour ce qui aurait offert une soirée énorme pour The Club.

C’était une question en suspens, et la réponse ne fait pas forcément plaisir à voir. Le match pour le titre de la WWE a été placé assez tôt dans la carte, loin du main-event. Pire que cela, le match entre Dean Ambrose et Dolph Ziggler n’aura pas été des plus flamboyant. Un constat dur puisque l’on attendait bien plus des deux hommes. C’est d’ailleurs assez terrible pour SmackDown puisque la foule n’aura jamais réellement entré dans le match.

Et on a eu la sensation que les catcheurs non plus. Comme pas mal de matchs individuels de Dean Ambrose, il y avait un manque de synergie avec son opposant et un manque de rythme. Ce n’est pas pour autant que tout est de la faute de Ambrose, tant Ziggler n’a pas vraiment apporté le meilleur de lui-même pour ce match. Et c’est très dommageable quand ledit match est sensé être celui de ton renouveau.

La soirée ne va pas vraiment de l’avant puisque le 3 contre 3 féminin arrive avec comme seul fait réellement marquant le retour de Nikki Bella, annoncée comme apte à la compétition depuis seulement quelques jours. Logique alors que cette dernière s’offre une victoire — et aussi potentiellement un adversaire de choix pour Becky Lynch — dans un match qui reste un tag match pauvre pour la division féminine.

Bálor décroche l’Universal mais se blesse

Ce match a pris d’ailleurs la pose d’interlude entre les deux matchs de championnat puisque vient le match pour le titre Universal. C’est à ce moment qu’on le sait définitivement, le main-event sera entre Brock Lesnar et Randy Orton. Un désaveu pour les deux ceintures, pourtant mises en avant dans les deux shows comme étant les symboles de RAW et SmackDown.

Si c’est un moyen de ne pas faire de préférence entre le titre de la WWE et le titre Universal, c’est aussi un manque de confiance dans le star power de Seth Rollins ou Finn Bálor. Bien que ce soit plus logique pour le second qui vient d’arriver dans le roster principal, Seth Rollins a lui plus d’un main-event à son actif et vu son match avec Finn Bálor, un de plus n’aurait pas été de trop.

Ce match, techniquement, on l’attendait et on n’a pas été déçu. Les deux ont livré une très grosse performance ternie au début par la concentration du public sur le look de la ceinture. D’accord, elle est moche, pas du tout originale, mais c’est obligé d’en faire un chant aussi long ? La ceinture a surtout besoin de bons champions plutôt que d’un beau look. Et les deux catcheurs ont fait ce qu’il fallait pour amener la première pierre à l’édifice.

Malheureusement, avec sa blessure, Bálor ne pourra pas défendre son titre à Clash of Champions, un nouveau champion va être désigné la semaine prochaine mais c’est un nouveau coup dur pour l’équipe créative qui doit sûrement reprogrammer ces prochaines semaines du fait de cette blessure. Nul doute que Seth Rollins aura une place de choix pour la suite des événements.

Roman Reigns domine outrageusement Rusev

Le match pour le titre des Etats-Unis suit tout cela. Enfin, pas vraiment puisque tout tourne à la baston sans que le match puisse se lancer. Finalement, Reigns prend le dessus et domine Rusev de manière assez massive, finissant par exécuter son spear depuis la rampe d’entrée. Un spear qui, très franchement, était parfait en terme d’intensité, ce qui vallait mieux avec une telle vitesse de lancement.

Ce qui gêne, c’est que Rusev n’a toujours pas eu l’occasion d’être une véritable menace pour Roman Reigns, ni même en trichant ou en l’attaquant par derrière. Il est très étrange de faire du Bulgare une sorte de lot de consolation pour Roman Reigns, ce dernier le dominant assez outrageusement depuis le début de la rivalité.

Ce manque de développement pour Rusev est aussi dû à un manque de temps. La soirée était longue mais les matchs nombreux, et du coup ce segment pour le titre des États-Unis, c’est l’occasion de laisser place au grand, au beau, au magnifique main-event de la soirée. Celui du monstre incarné, de notre vénéré Brock Lesnar. Deux ans après sa destruction de John Cena, le client de Paul Heyman avait Randy Orton dans le viseur.

Brock Lesnar, une arnaque qui bloque le roster de la WWE

Et ça n’a pas loupé. Mais alors, pas du tout. Après un début de match violent mais jonché de signature moves pour doser la chose, Brock Lesnar assène coups de poing et de coude à Randy Orton. Violent, intense, le mouvement semble devoir provoquer un saignement. Ce mouvement c’est un 12-6 elbow, un coup que même le MMA a banni pour les graves blessures cérébrales qu’il peut poser à l’adversaire, c’est dire la gravité de la chose. Brock Lesnar y va beaucoup trop fort et fait couler plus de sang que prévu, Randy Orton étant ouvert au crâne de manière impressionnante.

Si l’on ne rechigne pas à voir du sang pour montrer l’intensité d’un match, en voir en cette quantité et de manière incontrôlée relève de l’irresponsabilité. Alors, que ce soit du fait de Lesnar seul ou d’un consenti entre les producteurs et acteurs de ce match, cette fin de match est absolument abjecte. Elle n’aide en rien le catch a être crédible, au contraire elle montre toute l’incompétence de la WWE de laisser un homme comme Lesnar mettre en danger son roster hebdomadaire.

Brock Lesnar, c’est tout ce que les fans devraient haïr. Un homme surpayé, appuyé directement par Vince McMahon et qui fait tout selon ses envies. Depuis son retour, Brock Lesnar possède l’un des plus gros si ce n’est le plus gros contrat de la WWE alors qu’il n’est là que quelques mois par an, des victoires sur les plus gros noms du roster sans une seule fois laisser un catcheur le battre par tombé et a surtout obtenu la Streak de l’Undertaker à WrestleMania XXX.

Le pire étant que si sa présence offrait du changement en 2012, aujourd’hui elle ne mène à plus rien. Brock Lesnar a un tel booking pour être présenté comme le plus fort de la compagnie qu’il écrase ses adversaires. Les seuls a avoir battu Brock Lesnar directement et clean, c’est John Cena à Extreme Rules 2012 et Triple H par soumission un an plus tard à WrestleMania 29. Les autres matchs, soit il n’est pas impliqué dans le tombé final, soit il les gagne. Et pas n’importe comment.

Brock Lesnar fait ce qu’il veut

Si Brock est seul, Brock massacre. Et finalement, il fait ce qu’il veut. Récemment, Paul Heyman à développer une théorie qu’on qualifiera de complotiste mais qui reste intéressante selon laquelle Brock aurait provoqué la blessure de l’Undertaker et pris la Streak. C’est probablement faux, mais le pire c’est que le doute est légitime, possible car la personnalité de l’homme, qui recherche avant tout la sécurité financière comme il le déclarait à ESPN quand il expliquait son choix de rester à la WWE, est extrêmement égocentrique.

Mais au final, ce qui est le plus inquiétant c’est qu’à force de faire aussi mal, de blesser la moitié de ses adversaires, c’est que Brock Lesnar ne parait non plus fort mais invincible. Potentiellement incontrôlable, Brock Lesnar peut décider d’enterrer tout le monde à la WWE. Il ne paraît pas meilleur, au contraire, il fait paraître ses adversaires comme étant faible. Randy Orton lors de ce match n’a pu placer que quelques moves avant de subir les coups de Brock Lesnar.

Quel est donc le prix de Brock Lesnar ? Des ceintures reléguées au second rang, des superstars brutalisées, exposées mais pas forcément mises en avant et qui perdent. Et pour quoi ? Un catcheur qui vient deux mois par an, dégoûte la moitié du roster en bénéficiant d’un traitement de faveur malgré des tests positifs récents au dopage. Brock Lesnar est purement et simplement la plus grosse arnaque du catch et en dénature l’essence en voulant en faire une exhibition de brutalité pure.

Ce main-event a ruiné la fin de la soirée. Que ce soit préparé ou non, ce n’était pas du catch qui a eu lieu dans ce main-event mais une agression pure et dure. Dommage quand on voit que le reste de la soirée, bien qu’inconstant, avait offert son lot de bons matchs et deux très bons matchs. Rétrospectivement, l’affiche entre John Cena et AJ Styles aurait dû non seulement être au même niveau qu’un match entre Randy Orton et Brock Lesnar mais avec le niveau d’exécution, il aurait même dû surpasser le main-event réel.

Ce SummerSlam est un échec par sa conclusion, mais pas seulement. Son contenu fouilli, souvent assez mal préparé, en a fait un show bien trop long, agréable par segments mais bien trop souvent manquant de sens. Malgré l’ambition d’avoir l’envergure d’un WrestleMania, la WWE a donné un show au rythme bâtard et à la conclusion écœurante. Cette fin de pay-per-view, ce n’est pas du catch, ce n’est pas ce que la New Era représente et ce ne sera sûrement pas représenté par la suite, car on imagine bien que Brock Lesnar va disparaître jusque la Road to WrestleMania. Et franchement il ne nous manquera pas.

WWE SummerSlam 2016 : Trop long, trop loin
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