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Carte finale de WWE Hell in a Cell 2016

wwe hell in a cell 2016
WWE

Ce dimanche c’est WWE Hell in a Cell 2016, deuxième pay-per-view exclusif à WWE Raw et aussi dernier pay-per-view avant les Survivor Series. La WWE a été sympa et a laissé trois semaines au lieu de deux à ses fans pour se remettre du main-event entre Randy Orton et Bray Wyatt à WWE No Mercy.

Pour ce Hell in a Cell, tous les titres de Raw seront en jeu et trois d’entre eux seront défendus dans la mythique cage et franchement, on se demande souvent bien pourquoi. Des rivalités qui oscillent entre le bon et le moins, une carte qui, indépendamment des histoires qu’elles racontent, devrait offrir un bon contenu in-ring. Comme d’habitude avec la WWE on aborde ce pay-per-view avec un manque de passion pour la majeure partie des rivalités à l’exception de ce Hell in a Cell féminin qui risque de faire beaucoup couler d’encre.

Les Cruiserweights toujours en quête d’un moment fort

Si elle n’est pas un échec total, il faut bien dire que la division Cruiserweight déçoit. Avec deux matchs annoncés dont un 6-man tag team match dans le pre-show, ce n’est pas encore ce dimanche que la division marquera plus que cela les esprits. Un manque de temps d’antenne, de considération, un cadre avec ce changement de cordes qui donne plus un sentiment d’exclusion par rapport à Raw qu’un sentiment de particularité. Il faut que les Cruiserweight se mélangent avec quelques midcarders en mal de temps d’antenne.

C’est d’ailleurs l’un d’entre eux qui va essayer de mener son équipe à la victoire dans le pre-show, Sin Cara sera accompagné de Cedric Alexander et Lince Dorado pour affronter Tony Nese, Drew Gulak et Ariya Daivari. Un match qui devrait être du même acabit que ceux de Raw. En ce qui concerne le titre, c’est une revanche entre Brian Kendrick et le champion TJ Perkins qui aura lieu dans le show. On espère qu’ils auront un peu plus de temps et de justesse pour emporter la foule qui risque toutefois de rester froide face à l’opposition.

Bayley patiente avec Dana Brooke

C’était la babyface attendue pour la division féminine de la WWE et au final, elle est peut-être arrivée trop tôt. En capacité de se mêler à la rivalité entre Sasha Banks et Charlotte, la WWE a préféré – à raison – laisser les deux catcheuses régler leur compte. En attendant son heure, Bayley a récupéré la sbire de Charlotte, Dana Brooke. Une catcheuse en manque encore de justesse technique mais qui pourrait permettre à Bayley d’obtenir une première victoire convaincante.

Le soucis, c’est que la rivalité a été très peu développée et a même offert l’un des pires segments des derniers Raws avec ce Arm Wrestling match assez désastreux avec un public sorti totalement de la rivalité, soulignant le non-intérêt des fans pour ce genre de segment. Peut-être qu’on aurait pu profiter de Nia Jax, qui n’a aucun programme depuis quelques semaines, pour offrir une confrontation avec un peu plus d’enjeu.

SAWFT et le Club prennent les restes de la division tag team

La division par équipe de la WWE est un peu bouchée par le monopole des New Day. Après avoir évincer Karl Anderson et Luke Gallows, les deux membres du Club se sont retrouvés sans réel programme et la WWE a mis un peu de temps avant de se rendre compte qu’elle avait plus que deux équipes dans son roster. S’ils ont échappé à un match contre les Shining Stars, le Club hérite du coup de la dernière équipe légitime du roster de Raw et sans programme, le duo formé par Enzo Amore et Big Cass, SAWFT.

Ce match sera sûrement l’opener mais pourrait bien faire mal à Anderson et Gallows s’ils venaient à perdre. La défaite clean de Karl Anderson des mains de Enzo Amore est d’ailleurs assez regrettable et marque un autre coup d’arrêt pour une tag team qui était arrivée en fanfare à la WWE avec toute l’attente qui était créée autour des anciens membres du Bullet Club.

Le New Day vers le record ?

Les critiques pleuvent sur le trio sur Internet. Les gens se lassent de Big E, Xavier Woods et Kofi Kingston. Enfin, plutôt de leur espèce de pilote automatique mis depuis quelques mois qui révèlent d’un gros manque d’opposition sérieusement apportée par la WWE. Quand on voit que Anderson et Gallows n’ont jamais été plus mis en avant que cela face aux champions par équipe de la WWE, on se dit que leurs opposants de ce dimanche n’auront pas beaucoup plus de chance.

Car cerise sur le gâteau, les opposants du New Day ne sont pas vraiment une équipe. L’association forcée de Cesaro et Sheamus fait des progrès certes et a même gagné un match face aux champions mais elle reste une déception certaine lorsque la dernière opposition entre les deux hommes lors du Best of Seven Series avait enfin donné de l’intérêt à leur rivalité. Reste que l’exposition donnée à Cesaro et Sheamus reste meilleure qu’avant leur rivalité et que de ce côté là, les deux hommes s’en sortent bien. On pourrait facilement donner le titre à cette nouvelle « équipe » même, mais le record de Demolition est à moins de 50 jours et on se doute que la WWE aimerait bien donner ce record à une équipe qui a été ultra-populaire depuis l’année dernière.

Rusev et Reigns ont une chance de faire un bon match

Enfin, les miracles existent. On pense une rivalité sans espoir et par une décision qui aurait dû être prise il y a bien longtemps, elle renaît. Pour cela, rien de bien compliqué, il suffisait d’un petit geste : faire en sorte que Rusev remporte quelques échanges physiques et vocaux avec Roman Reigns. Désormais en position de chasseur, le Bulgare retrouve une crédibilité au moment où on ne l’attendait plus. On critiquera toutefois la promotion du match en qualité de Hell in a Cell tout en jugeant également que la structure peut les aider à faire mieux qu’à Clash of Champions.

Là où la rivalité a gagné en intensité et enjeu, elle reste un gros doute en terme de qualité in-ring à la vue du dernier match entre les deux hommes. Quant au dénouement, il sera probablement en faveur de Roman Reigns, la WWE hésitant probablement toujours a faire subir des défaites à son champion des États-Unis fraîchement couronné. Ce premier main-event du « triple main-event » promu par la WWE n’est clairement pas le plus attendu et c’est pour cela qu’il pourrait bien être la surprise de ce dimanche.

Le titre Universal et la cage dans l’ombre d’une liste

Chris Jericho a 45 ans, n’est pas dans le match pour le titre Universal de Raw et pourtant, pendant des semaines, il a mis en second plan Seth Rollins, 30 ans et Kevin Owens, 32 ans, grâce à une liste. Une liste, plus over que le face supposé de cette rivalité. Enfin, un face, c’est un vaste mot pour dire que Seth Rollins est le moins heel des deux. Car ce dernier, attaqué et trahi par Triple H – qui reste porté disparu depuis son Deus Ex Machina à la fin du Fatal-4-Way pour le titre Universal – et ne l’a jamais plus poursuivi que ça. Parcourant les arènes en chouinant qu’il va prouver qu’il méritait d’être choisi par Triple H, Seth Rollins s’est trompé de voie.

Au lieu de jouer la rédemption, le catcheur s’est perdu dans des thématiques que le public n’a pas vraiment suivi alors qu’il avait la possibilité de créer un véritable engouement autour d’excuses et de promesses de devenir un meilleur catcheur pour le public. En se trompant de voie, Seth Rollins a permis à la liste de Jericho de prendre sa place alors que Kevin Owens lui se cache plus ou moins dans son statut de meilleur ami de Jericho, au lieu de devenir ce qu’on attend de lui, c’est-à-dire un heel purement dominant, qui triche pour atteindre cette domination.

Le pire dans tout cela, c’est que le Hell in a Cell est encore une fois un instrument purement décoratif pour un match pour le titre majeur. Il n’y a même pas eu de segments avec une descente de la cage pour les deux catcheurs, ce qui aurait pu permettre de faire monter l’envie de les voir dans la fameuse cage. Mais non, il faut attendre ce dimanche pour espérer un bon match entre les deux catcheurs mais rien de plus.

Banks et Charlotte, une nouvelle avancée ternie par le traitement de la WWE

C’est l’événement promu pour ce pay-per-view. Ce moment d’histoire que veut créer la WWE. Mettre deux femmes en cage, il n’y a que dans le catch que c’est féministe. Du coup la WWE le sait et a mis en avant le match comme elle sait le faire : en oubliant la rivalité pour se concentrer sur le caractère événementiel. Et c’est dommage tant les deux catcheuses se débrouillent bien lorsqu’elles sont en face à face au micro. Notamment Charlotte Flair – puisqu’elle a récupéré son nom – qui reprend du poil de la bête et agit plus en patronne de la division que lorsqu’elle avait le titre.

Les interventions des figures autoritaires ont d’ailleurs été plus frustrantes qu’autre chose et ce n’est pas l’intervention de Mick Foley pour les prévenir des dangers de la cage qui a aidé à mettre en avant le match. C’était pourtant bien parti avec l’annonce du main-event qui serait ce Hell in a Cell féminin mais l’apparition de la mention « Triple Main-Event » est venue gâcher le tout.

Pour le plus important, c’est-à-dire le match, le contenu in-ring sera intéressant avec deux catcheuses qui vont probablement tout donner pour offrir quelques spots à émotions fortes. L’histoire du catch féminin à la WWE est devant elle, il ne faudrait pas qu’elles la loupent.

Kickoff de WWE Hell in a Cell 2016

WWE Network / Facebook / YouTube – Minuit

Sin Cara, Lince Dorado et Cedric Alexander vs Tony Nese, Drew Gulak et Ariya Daivari – Six Man Tag Team Match

Carte de WWE Hell in a Cell 2016

WWE Network – 1h / AB1 (VF) – 1h10

Enzo Amore & Big Cass contre Luke Gallows et Karl Anderson – Tag Team Match
Bayley contre Dana Brooke – Match Simple
TJ Perkins (c) contre Brian Kendrick – Match Simple pour le titre Cruiserweight
The New Day (c) contre Sheamus et Cesaro – Tag Team Match pour les titres par équipe de RAW
Roman Reigns (c) contre Rusev – Hell in a Cell match pour le titre des États-Unis
Kevin Owens (c) contre Seth Rollins – Hell in a Cell match pour le titre Universal
Sasha Banks (c) contre Charlotte Flair – Hell in a Cell match pour le titre féminin de RAW

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