Top 200

Top 200, de 120 à 111 : Le Strong Style débarque à NXT

Zayn Nak
WWE

On arrive vraiment dans le très très lourd cette semaine au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la centaine supérieure. Cette fois-ci nous avons quelques matchs absolument marquants pour leur époque avec Shinsuke Nakamura contre Sami Zayn à NXT, match phare de la branche « développementale », un TLC de la période dorée ou les Dudleys, Hardyz et E&C se faisaient face dans d’époustouflantes séries de match à haut risque et un match de l’Undertaker à Wrestlemania, ce qui est toujours un spectacle à lui seul, en particulier en Hell in a Cell.

#120 Sami Zayn contre Shinsuke Nakamura

1 avril 2016 : NXT Takeover Dallas à Dallas (Texas)

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5 janvier 2016, la WWE effectue un raid sur la New-Japan Pro-Wrestling, leur fauchant quatre de leur top stars. Si AJ Styles et Guns & Gallows étaient prévisibles, la planète catch fût choquée d’apprendre que le quatrième n’était ni plus, ni moins que Shinsuke Nakamura, le multi-champion IWGP et Intercontinental, ancien vainqueur du G1 et finaliste du tournoi quatre mois auparavant. Lui et AJ Styles s’étaient affrontés au Tokyo Dome en janvier 2016 dans un match qu’on verra plus tard dans ce classement. En ce qui concerne Sami Zayn, ce dernier venait de faire son retour à NXT quelques mois auparavant après sa blessure lors de son faux départ dans le main roster face à John Cena. Il s’agit ici d’un match d’exhibition, Nakamura faisant ses débuts à NXT et Zayn ses adieux à la branche jaune. Simplement deux excellents catcheurs s’affrontant pour le plaisir du public.

Première remarque, malgré l’aspect « amical » du match, le combat est assez stiff. Dans la plus pure tradition du « Strong Style » japonais, on a droits à des coups de pieds qui claquent et des échanges d’avant-bras, dont un qui fait monter une clameur insensée de la foule. Aucun catcheur à l’heure actuelle ne sait véhiculer les émotions mieux que Sami Zayn, la sensation d’urgence dans son regard à chaque prise ou son selling sont loin devant sur l’échiquier du catch mondial. Nakamura arrive ici devant une foule acquise à sa cause, dédutant son nouveau thème musicale lui allant comme un gant. Tout le monde en avait peur, mais nous fûmes tous rassurés, la WWE n’a pas changé son style, au pire le nom de son Boma-Ye, rebaptisé Kinshasa. Il garde tous ses signatures spots et même plus. Son charisme lors de sa première apparition est criant, comme son clin d’oeil à la caméra après son entrée. Le package expérience+lutte+personnage que la WWE venait d’acquérir n’a pas de prix. Ca sera le meilleur match de la WWE lors du Wrestlemania Weekend, et peut-être même de l’année au niveau émotionnel. Nakamura l’emporte avec son Kinshasa et rend hommage à Sami Zayn après le compte de trois, les deux adversaires s’embrassent, se congratulent et le nippon quitte le ring en premier, laissant son adversaire saluer la foule d’NXT une dernière fois avant son départ vers Monday Night Raw. Impossible de regarder ce match sans avoir un sourire jusqu’aux oreilles.

Note WON : **** 1/2 – Note Cagematch : 9.49

#119 Hiroshi Tanahashi (c) contre Kazuchika Okada — Titre Poids-Lourds IWGP de la New Japan Pro-Wrestling

4 janvier 2013 : Wrestle Kingdom VII à Tokyo (Japon)

Il s’agit de la belle du premier chapitre des affrontements entre l’Ace de la première partie des années 2010 de la NJPW, et celui qui sera l’Ace de la deuxième partie de la décénnie actuelle. Kazuchika Okada avait battu son adversaire lors de New Beginning onze mois auparavant et ce dernier avait pris sa revanche à Dominion juste avant le G1 Climax. C’est Okada qui remporte le tournoi dans la foulée de cette défaite, ce qui fait que les deux catcheurs se rencontrent dans le main-event du Wrestle Kingdom VII dans un Tokyo Dome acquis à la cause de Tanahashi, alors que son adversaire est encore complètement heel car le CHAOS n’avait pas encore effectué son face-turn.

Etonnement, on assiste à un match qui ressemble au style main-event de la WWE avec ses longues périodes de préparation avant chaque séquence particulière. En particulier lors de ce combat, chacun des deux lutteurs cherche à infliger le tombstone piledriver à son adversaire, car cette prise avait joué son rôle lors des affrontements précédents. Tanahashi décide quant à lui de mettre l’accent sur les jambes du jeune Okada afin de le garder au sol. Comme à chaque match entre les deux, le crossbody vers l’extérieur et le dropkick sont des gros spots. Tanahashi l’emporte avec le High-Fly Flow, mais Okada s’est relevé d’un de ces Frog Splash (fait très très rare), et n’a pas pu appliquer son Rainmaker, protégeant très bien cette prise de finition redoutable. Pas le meilleur de leurs affrontements, mais ça reste un excellent match.

Note WON : **** 3/4 – Note Cagematch : 9

#118 AJ Styles contre Will Ospreay

15 février 2015 : Rev Pro High Stakes 2015 à Londres (Angleterre)

Will Ospreay n’était encore qu’au début de son push en solo et fait face ici au champion IWGP. Il s’agit d’une des premières collaboration entre le Revolution Pro Wrestling et la NJPW, superbe manière de promouvoir le nouveau chouchou de la scène britannique. Ospreay venait de participer aux main-events de plusieurs shows de la RPW et de la Progress et à chaque fois il est apparu comme tout à fait digne de figurer en tête d’affiche à seulement 23 ans. Quant à AJ Styles, il venait de s’emparer du titre de Tanahashi quatre jours auparavant pour la deuxième fois de sa carrière, solidifiant sa place de meilleur catcheur de la planète.

Le match est tout ce qu’on peut attendre de l’affrontement entre le meilleur catcheur et le meilleur high-flyer (si on excepte Ricochet). Styles focusse ses attaques sur le dos et le genou d’Ospreay afin de faciliter l’application du Styles Clash ou du Calk Killer. On notera que les commentateurs donne une petite anecdote sympathique : Will Ospreay aurait décidé de sa vocation de catcheur en voyant AJ Styles effectuer son fameux Springboard Shooting Star Press lors d’Unbreakable 2005 de la TNA. La boucle est bouclée. Malgré un florilège d’offensives flashy, l’arrogant britannique doit s’avouer vaincu sur un Styles Clash de la deuxième corde qui fera trembler d’effroi. On notera les huées accompagnant les tentatives de Clash, car Styles avait brisé la nuque d’un lutteur britannique onze mois plus tôt à la Preston City Wrestling. Un match qui va à toute allure et propulse Ospreay encore plus et plus vite sur l’échelle du catch mondial.

Note WON : non noté – Note Cagematch : 9.26

#117 Edge & Christian contre The Dudley Boys contre The Hardys contre Chris Jericho & Chris Benoit (c), TLC match — Titres par équipe de la WWF

22 mai 2001 : Smackdown Tapings à Anaheim (Californie)

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Du spotfest, du festival de stock-car, des dégringolades dans tous les sens… Bref un TLC! Communément appellé TLC III, ou « the forgotten TLC » (le TLC oublié) par Chris Jericho, il a lieu à Smackdown, en pleine rivalité entre le « Ego Power Trip » (Triple H et Steve Austin) et l’équipe composée de Chris Benoit et Chris Jericho. On risque de beaucoup voir Chris Benoit dans ce classement alors autant le dire de suite : nous ferons abstraction de ses actes hors du ring pour se consacrer à son talent de lutteur, ce qui n’enlève rien à l’horreur de ses actions. Les deux canadiens sont ici opposés aux trois équipes spécialistes du TLC : les Dudley Boyz, les frères Matt & Jeff Hardy et Edge & Christian.

Assez difficile de voir une trame dans ce match qui est une collection invraisemblable de cascades les plus dangereuses les unes que les autres. Chris Benoit passe torse en premier à travers une table dès les première minutes en tentant un diving headbutt vers l’extérieur, ce qui amènera Edge & Christian à lui infliger un Con-Chair-To dans les côtes. Christian prend un bump hallucinant ou on imagine que ce n’était probablement pas prévu, Jeff Hardy délivre un double leg drop d’une échelle vers la table des annonceurs… Et ce n’est qu’une fraction de l’action. On notera qu’il faudra attendre le dernier tiers du match pour voir les tables faire leur apparition. C’est Chris Benoit qui s’empare de la ceinture après avoir éprouvé toutes les peines du monde à grimper au prix d’un super selling. Qu’on aime ou pas ce genre de match, c’est impossible de ne pas être diverti. Mention spéciale aux coups de chaises en plein visage, encore autorisés à l’époque.

Note WON : **** 3/4 – Note Cagematch : 9.02

#116 Kenny Omega contre Hiroshi Tanahashi — Titre Intercontinental IWGP vacant de la New Japan Pro-Wrestling

14 février 2016 : The New Beginning à Niigata (Japon)

Alors au début de son push en solo chez les poids-lourds, le combat était à l’origine prévu entre le canadien et Shinsuke Nakamura, le champion intercontinental à la sortie de Wrestle Kingdom 10 et détenteur de la ceinture blanche de la NJPW. Le départ de ce dernier vers la WWE et NXT le 05 Janvier a changé les plans, et plutôt que de donner un combat à l’issue ne faisant aucun doute à Kenny Omega, la NJPW a eu l’excellente idée de le mettre face à une autre icône de la fédération japonaise en la personne du Ace Hiroshi Tanahashi, à l’épaule en miettes lors de ce match. Kenny Omega arrive accompagné de l’équipe des membres les plus nuls du Bullet Club avec Cody Hall et Yujiro Tanahashi, mais après qu’il soient intervenus pour la première fois, il leur demande de partie en prétextant que « les smart marks vont lui enlever des étoiles de son match s’il y a trop d’intervention ».

Bien entendu les Young Bucks sont sous le ring et interviendront plus tard dans le match porter un Indytaker et des superkicks sur Tanahashi. Le match est une histoire de focus sur un membre avec Omega s’en prenant à l’épaule bandée de Tanahashi, et le japonais s’en prenant à la jambre du canadien avec des Dragon Screw et un Texas Cloverleaf que les Bucks interrompent. C’est Michael Elgin qui vient rééquilibrer les débats en ramenant sur son dos les frères Jackson en coulisses. On notera que chacun des deux adversaires enverra un Reverse Frankensteiner à son rival. Comme un clin d’oeil du destin, Omega vole un masque de Naito dans le public pour le porter lors d’une séquence de brawling dans la foule. Alors qu’il a porté un Boma-Ye, un Styles Clash et un V-Trigger dévastateurs, c’est avec le One-Winged Angel qu’Omega s’impose et remporte le premier gros titre poids-lourds de sa carrière à la New Japan Pro Wrestling.

Note WON : **** 3/4 – Note Cagematch : 9.04

#115 Triple H contre The Undertaker, Hell in a Cell avec Shawn Michaels comme arbitre spécial

1 avril 2012 : Wrestlemania XXVIII à Miami (Floride)

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La revanche de Wrestlemania 27 qui était déjà à lui seul un excellent match. The Undertaker n’a plus catché depuis ce match et on est déjà etonné de le voir arriver avec sa coupe iroquoise, dépourvu de sa longue chevelure. On notera que ça sera le seul match de l’Undertaker dans l’année 2012. En plus de la rivalité avec Triple H, il y a aussi une rivalité en filigrane entre l’Undertaker et l’arbitre spécial Shawn Michaels, mis à la retraite à Wrestlemania 26 par ce même Undertaker. Ce match porte le sous-titre « End of an Era » pour montrer la détermination de Triple H à mettre fin à la streak de The Undertaker. Même la structure Hell in a Cell a sa musique d’entrée avec « The Memory Remains  » de Metallica note cela.

Ce match est excessivement violent et regorge de callbacks de l’année précédente, comme avec un Hell’s Gate presque d’entrée que Triple H contre en powerbomb. Une grande partie du milieu du match est un long beatdown de Triple H sur son adversaire à l’aide d’une chaise et de son Sledgehammer pour essayer de forcer Shawn Michaels a arrêter le match. Rien n’y fait et l’arbitre du soir prend un Hell’s Gate pour oser avoir pensé le faire. S’en suivent ensuite des nombres impressionnants de nearfalls avec en point culminant un combo Sweet Chin Music + Pedigree qui ne sera pas suffisant. Dans une fin de match tendue, The Undertaker empêche Triple H de s’emparer du Sledgehammer et Shawn Michaels n’ose pas regarder, et même s’il est à parfaite distance pour envoyer un Superkick, il ne le fera pas. The Undertaker est trop fort. Tombstone et l’affaire est pliée, 20-0, the Streak is alive.

Note WON : **** 3/4 – Note Cagematch : 9.05

#114 Rey Mysterio Jr contre Chris Jericho (c) — Titre Intercontiental de la WWE contre masque

28 juin 2009 : WWE The Bash à Sacramento (Californie)

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Chris Jericho venait de finir son dernier superbe run en tant que champion heavyweight quelques mois auparavant et avait posé ses vues sur le titre intercontinental que Rey Mysterio Jr avait conquis deux mois avant des mains de JBL. Jericho s’en empare lors d’Extreme Rules au début du mois de Juin en retirant le masque de Rey lors du match et lui appliquant un school boy. Naturellement, le tout débouche sur un Jericho hilare qui se retrouve face à Mysterio dans un title contre mask match.

Dans cet excellent match entre deux fantastiques catcheurs expérimentés et se connaissant à la perfection après avoir lutté ensemble dans plusieurs fédérations, on peut remarquer que Rey Mysterio Jr (surtout dans la deuxième phase de sa carrière à la WWE) est loin d’être un « spot monkey » comme à ses débuts. Beaucoup de ses attaques à haut risques ne touchent pas la cible apr exemple. Codebreakers, backbreakers, walls of Jericho… Tout y passe et Rey Mysterio passe un sale quart d’heure sans pour autant s’avouer vaincu et perdre son masque par la même occasion. Et c’est justement dans un spot rappelant le match ou Jericho s’empare du titre, que Y2J pense retirer une nouvelle fois le masque de Rey, mais ce dernier en portant un deuxième (ce qui devait être plus gênant qu’autre chose), ce qui lui permet de porter le 619 et le Springboard Splash pour la victoire. Rey Mysterio s’empare du titre Intercontinental dans un excellent match. Une habitude pour le luchador de se retrouver dans ce classement.

Note WON : **** 1/2 – Note Cagematch : 9.56

#113 Kota Ibushi (c) contre Ricochet pour — Titre IWGP Junior Heavyweight de la New Japan Pro Wrestling

21 juin 2014 : NJPW Dominion 6.21 à Osaka (Japon)

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Ricochet venait de remporter le Best Of Super Juniors XXI face à KUSHIDA deux semaines auparavant et décide aussitôt de défier le champion Junior Kota Ibushi, toujours pas sous contrat avec la New Japan Pro Wrestling, mais sur le point de démarrer un push vers la division poids-lourds. On notera qu’Ibushi est toujours régulier à la DDT et n’a pas participé au tournoi que son adversaire du soir a remporté, une première en quatre ans. Même si le Golden Star n’est pas à proprement parlé un high-flyer, on peut quand même dire qu’il s’agit ici d’un dream-match entre deux lutteur similaires en bien des points.

Le début de match voit les deux catcheurs se répondre au coup par coup sur des séquences établissant qu’il suffit d’un enchaînement à un des deux lutteurs pour surprendre son adversaire. Il faut noter un splendide moment ou Kota Ibushi effectue un Hurricanrana sur Ricochet mais celui-ci retombe sur ses pieds avec une facilité et une fluidité déconcertante. Dans un certain sens, c’est un précurseur au Ospreay contre Ricochet de Best Of Super Jr 2016 qui avait tant fait couler d’entre et que nous avons vu il y a quelques semaines. Kota Ibushi en particulier effectue un magnifique Standing Phoenix Splash qui nous rappelle l’excellent junior qu’il a été. Ricochet doit s’avouer vaincu non pas sur un Phoenix Splash, non pas sur une Liger Bomb, mais sur une Phoenixplex brutale. Un vrai plaisir à voir autant d’agilité dans un ring, ce match répond à toutes les attentes qu’on peut légitimement avoir de ces deux athlètes.

Note WON : **** 3/4 – Note Cagematch : 9.06

#112 Ric Flair (c) contre Barry Windham — Titre Poids-Lourds de la NWA

11 avril 1987 : NWA Crockett Cup ’87 à Baltimore (Maryland)

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Il n’existe aucune version de bonne qualité de ce match en entier. La seule version professionnellement filmée de ce match est coupée et raccourcie et les dix premières minutes ont été enlevées. Vous pouvez voir la version entière de ce match avec caméra fixe ici (Dave Meltzer a donné 5 étoiles à cette version). Ric Flair est alors champion NWA depuis plusieurs mois (voire années si on ne compte pas les courtes interruptions) et heel numéro un sur beaucoup de territoires de la NWA. Barry Windham lui commence depuis plus d’un an un push en solo qui a démarré à la AWA et la CWF. Un an auparavant il avait déjà affronté Ric Flair pour cette même ceinture NWA dans le main event d’un show conjoint entre la NWA et la CWF (Championship Wrestling from Florida) que nous verrons plus tard dans ce classement.

Ici (et comme souvent lorsque Ric Flair venait visiter un territoire afin de mettre en valeur le babyface de l’étape), Ric Flair est le heel parfait et fait tout son possible pour faire paraitre Barry Windham comme son égal, et ça marche. Barry Windham est un babyface sensationnel et rien ne laisse penser qu’un an plus tard, ce même Windham rejoindra les Four Horsemen. La séquence finale est 100% estampillée Ric Flair avec un Windham à l’offensive faisant bumper le Nature Boy. Ce dernier devant mettre le pied sur la corde après un Missile dropkick de Windham pour un nearfall qui fait rugir la foule qui croit à la victoire du challenger. C’est Ric Flair qui s’impose avec un Roll-Up en tenant le slip de Windham. Un affrontement typique des années 80 et un Ric Flair au sommet de son art.

Note WON : *****Note Cagematch : 8.56

#111 Gran Hamada, Gran Naniwa, Masato Yakushiji, Super Delfin & Tiger Mask contre Dick Togo, Mens Teioh, Shiryu, Shoichi Funaki & TAKA Michinoku

10 octobre 1996 : Michinoku Pro 3rd Anniversary – These Days à Tokyo (Japon)

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Un bien bel exemple de ce qu’est le lucharesu! Un hybride de puroresu avec des souplesses et son action très physique, et de lucha-libre et sa vitesse, ses voltiges et son sens du spectacle. La Michinoku Pro s’était fondée 3 années auparavant par le Great Sasuke (non présent lors de ce match et remplacé de fort belle manière par Masato Yakushiji, le MVP du combat malgré son habit de père Noel) et proposait majoritairement des shows dans des petits gymnases. C’est donc la première fois que ces lutteurs se retrouvent devant un si large public. Une atmosphère très mal retranscrite par les deux commentateurs léthargiques ayant autant d’enthousiasme que les narrateurs des CD de guides touristiques.

Assez difficile de décrire l’action en détail, mais le clan des heels, le Kaientai DX comprend Dick Togo, Shyriu, Mens Teioh, Taka Michinoku et Sho Funaki. On verra ces visage à la ECW (comme vu dans la première semaine de ce top 200) mais aussi à la WWF qui a malheureusement sous exploité les extraodinaires lutteurs comme Taka Michinoku ou Funaki. On notera l’improbable déguisement de Homard de Gran Naniwa. Gran Hamada, ancien de l’UWF est le vétéran du combat chez les face. Comme dit précédemment, c’est Yakushiji la star du combat avec ses magnifiques armdrags, mais l’action phare de ces 32 minutes d’action non stop est clairement l’improbable moonsault plancha de Taka vers l’extérieur avec une fluidité impressionnante. C’est Dick Togo qui signe la victoire des heels avec un combo powerbomb + diving senton sur Super Delfin.

Note WON : *****Note Cagematch : 8.56

C’était un grosse semaine et la prochaine sera sous le signe de la gifle et du coup de boule avec pas moins de trois matchs de Tomohiro Ishii! Nous ferons un détour par le Mexique, nous verrons un fantastique match d’NXT et un match qui représente un fait très rare : un champion de la TNA qui défend sont titre à la Ring of Honor!

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