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Certaines Superstars de la WWE prennent des hormones de croissance, selon l’ancien nutritionniste de Triple H

stephanie mcmahon triple h
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La Wellness Policy de la WWE, programme qui permet à cette dernière de « réguler » la prise de substances médicinales et d’en interdire d’autres est bien connue de n’importe quel fan de catch, et est à l’origine de bon nombre de suspensions de Superstars de la compagnie de Stamford depuis sa mise en place en 2006.

Mais il n’est par rare qu’il soit rapporté que quelques Superstars bien vues des dirigeants de la compagnie puissent parfois échapper aux suspensions. C’est en tout cas ce qui est une nouvelle fois révélé par Dave Palumbo, bodybuilder et nutritionniste qui s’occupe notamment de Triple H.

Dans une interview donnée pour le podcast The Matt Riviera Show, Palumbo avoue que pas mal de Superstars s’autorisent la prise d’hormones de croissance (hGH) et d’hormones chorioniques gonadotropes humaines (hCG). Deux substances bannies par la Wellness Policy. Pourtant pour Palumbo, la WWE les juge « acceptable« , ajoutant que « beaucoup de catcheurs les utilisent« .

« Beaucoup de catcheurs les utilisent »

« Quand vous arrivez à ce niveau de catcheur, vous allez être testés. Ce qu’il y a de bien avec le catch, c’est que ce n’est pas un sport, c’est plus du divertissement. » explique Dave Palumbo. « Ils ont le droit d’utiliser des hormones de remplacement. Il peuvent aller dans un centre de thérapie d’hormones de remplacement et, vous voyez, prendre de la testostérone, 100 mg par semaine, peu importe ce qu’ils prescrivent de nos jours. Ils peuvent avoir du hCG ou hGH s’ils veulent. Ceux-là sont acceptables. Beaucoup de catcheurs les utilisent, ce n’est pas à moi de dire qui les utilisent, mais ce sont vraiment des doses minimales. »

Palumbo affirme aussi que contrairement aux idées répandues, Triple H n’utilise pas de stéroïdes anabolisants : « Non ils ne peuvent pas. Croyez-moi. Je suis sûr qu’il aimerait pouvoir les utiliser mais vous savez, ils ne peuvent pas. C’est pourquoi le régime et les compléments alimentaires deviennent aussi importants, tout comme la manière dont vous vous entraînez. »

Pourtant le programme de bonne conduite de la WWE (Wellness Policy), consultable sur le site « corporate » de la WWE est très clair sur l’usage de ces produits :

L’usage non-médical des hormones de croissance (hGH), des hormones chorioniques gonadotropes humaines (hCG), des hormones de Luetenizing (LH) et de la somatomédine C (IGF-1) est interdit.

Certains talents autorisés, avoue la WWE

Contactée par le site Fightful suite à ces révélations, la WWE avoue cependant que quelques unes de leurs Superstars sont autorisées à les utiliser.

La Wellness Policy de la WWE, gérée par un organisme indépendant, affirme clairement que les hGH et les hCG font partis d’une longue liste de substances bannies, mais en raison de certaines conditions médicales, il y a une variété d’exemptions thérapeutiques qui concerne environ 7% de nos talents sous contrat.

La WWE ne précise cependant pas si l’usage de ces substances par ces talents est ainsi médical.

Il n’est pas vraiment surprenant d’apprendre que la Wellness Policy s’assouplit pour certaines Superstars de la WWE sous contrat, l’exemple de Brock Lesnar l’an dernier, qui avait échoué à un test suite à son combat à UFC 200 et qui a été contrôlé positif à la Clomifène, substance bannie par la Wellness Policy, n’avait pas été puni par la WWE en raison de son statut de « part-timer ».

Le passé trouble de Dave Palumbo

Le plus surprenant reste le passé de Dave Palumbo. Triple H n’a pas seulement engagé comme nutritionniste personnel un bodybuilder reconnu, mais également une personne ayant déjà été condamnée à la prison pour avoir vendu des hormones de croissance contrefaites.

De plus, le « Palumboisme », condition physique d’un bodybuilder (ventre gonflé suite à une utilisation trop importante d’hormones de croissance), a été nommée ainsi après que Dave Palumbo ait développé ce symptôme appelé en anglais « GH gut ». Aujourd’hui Dave Palumbo n’est sans doute plus le nutritionniste de Triple H, mais ce dernier savait sans doute à qui il avait à faire.

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