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PROGRESS, Chapter 61 : Bons amis, meilleurs ennemis ?

Retour sur le premier show de la PROGRESS Wrestling de 2018, le Chapter 61 intitulé « Don’t Touch Me… Don’t… Don’t Touch Me ».

HEAD DROP

Après une année 2017 plus que réussie – et un dernier show surprise pour un final en beauté – la PROGRESS Wrestling organisait dimanche 14 janvier son premier Chapter de 2018, le numéro 61 intitulé « Don’t Touch Me … Don’t … Don’t Touch Me ». À l’O2 Academy de Birmingham, sept matches étaient annoncés, dont un qui voyait une nouvelle fois le titre de champion britannique de la WWE remis en jeu.

Mark Andrews ne veut pas combattre Eddie Dennis

Alors qu’il était prévu pour affronter Chris Ridgeway, c’est un Mark Andrews en civil qui s’est présenté sur le ring pour le premier segment du show. Expliquant être blessé, il s’excuse de ne pas pouvoir combattre, avant d’être interrompu par son ex-partenaire et ex-meilleur ami, Eddie Dennis. Celui-ci n’y va pas de main morte sur les reproches en vers Mandrews, l’accusant notamment de profiter de son contrat avec la WWE pour se permettre de ne pas vouloir monter sur le ring.

Le Pride of Wales indique qu’il ne veut qu’une seule chose, pas une nouvelle chance au titre, mais un match avec lui, pour en finir. Le poussant, allant même jusqu’à lui cracher au visage pour l’énerver, il n’obtiendra rien. Mandrews explique qu’il refuse de croire que leur amitié était une illusion, avant de quitter le ring, tête baissée.

Les Grizzled Young Veterans plus malins que Moustache Mountain

Le premier match du show comptait pour le championnat par équipe, Zack Gibson et James Drake remettaient en jeu leurs ceintures face à Tyler Bate et Trent Seven. Après un avant-match hilarant (comme d’habitude avec les forces en présence), où les deux membres de Moustache Mountain ont simulé recevoir un appel de Triple H, le match en lui-même est resté dans la même veine, avec une bonne dose de comédie. Un combat classique, pour un opener réussi. Gibson a permis à son équipe de s’imposer avec ruse en retournant un petit paquet de Tyler Bate.

Le second affrontement de la soirée voyait Chris Ridgeway faire face à un adversaire mystère, en remplacement de Mark Andrews donc. Et c’est Drew Parker – que l’on avait pu découvrir au dernier Chapter aux côtés de Clint Margera – qui s’est présenté devant l’assemblée. Auteurs d’une belle performance, menée d’avantage par le style de Ridgeway, les deux jeunes catcheurs sont parvenus à captiver les fans, dans une certaine mesure. A la surprise générale, c’est Parker qui l’a emporté grâce à un 450 Splash.

Pour le troisième combat, les femmes étaient à l’honneur. Sans la championne Toni Storm que l’on a pas revu depuis fin novembre, la place était une nouvelle fois faite aux « nouvelles », que l’on prend plaisir à découvrir depuis quelques temps. Dans un match par équipe, Charli Evans et Millie McKenzie faisaient face Bea Prietsley et Nina Samuels. Match correct là-aussi, où en plus de quelques séquences bien sympathiques et sans enlever de mérite à sa partenaire et à ses adversaires, on retiendra surtout la jolie prestation de McKenzie, qui semble avoir l’intensité facile et des qualités bien supérieures à la moyenne. C’est d’ailleurs elle qui va offrir la victoire à son duo grâce à un Canadian Destroyer.

Pete Dunne toujours champion, sans surprise

Avant la pause, ce fût au tour du championnat britannique de la WWE d’être remis en jeu. Après l’avoir défendu avec succès au Chapter 60 face à Jack Gallagher, Pete Dunne affrontait là Joseph Conners, dont la première chance au titre avait été annulée il y a quelques semaines, en raison de l’absence involontaire du Bruiserweight.

Conners aura tout tenté pendant le match, et même avant en assénant un coup de chaise au champion, mais il était difficile de l’imaginer repartir avec la ceinture. Certes à jeu égal avec le champion, il peine toujours autant à convaincre, et c’est après avoir encaissé un Tombstone Piledriver hors du ring, puis un Bitter End à l’intérieur qu’il s’est incliné.

Will Ospreay et Adam Brookes volent le show

Est venu ensuite le moment d’un match que beaucoup attendaient, Will Ospreay contre l’australien Adam Brookes, qui effectuait ses débuts sur le ring de la PROGRESS. Et s’il y a un bien une chose à retenir de ce Chapter 61, c’est ce ce combat ! Accueilli en héro quelques jours après avoir remporté le titre IWGP Junior Heavyweight au Toyko Dome, Ospreay a sorti le grand jeu face à un adversaire qui débordait d’énergie et de répondant. A la fois aérien et brutal, ce match a mis tout le monde d’accord, une réaction logiquement illustrée par une standing ovation. Malgré tout son vice, Brookes n’aura pas réussi à s’imposer pour son premier match, victime d’une séquence incroyable et au final d’un OsCutter dévastateur. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est la première victoire depuis fin 2015 à la PROGRESS pour Ospreay. Fin de la mauvaise série !

La sixième rencontre de la soirée opposait les très populaires Aussi Open (Mark Davis & Kyle Fletcher) à Jimmy Havoc et Mark Haskins. Match par équipe équilibré, mais en ce moment, rien ne semble pouvoir arrêter le duo accompagné au ring Vicky Haskins. Vainqueurs pas forcément au mérite, Havoc et Haskins semblent néanmoins se diriger vers les sommets et il serait intéressant d’imaginer une confrontation avec les Grizzled Young Veterans.

De l’eau dans le gaz chez #CCK

Enfin, dans le main-event, Chris Brookes – toujours démuni de son coéquipier Kid Lykos, blessé – recevait l’opportunité d’affronter son troisième partenaire de #CCK et champion PROGRESS, Travis Banks, avec le titre en jeu. Un affrontement entièrement basé sur un contexte riche, qui n’a malheureusement pas vraiment su transcender dans le ring. On était peut-être en droit d’en espérer un peu plus en tout cas. Pourtant toujours très fair-play, Brookes s’est servi de techniques assez litigieuses pour tenter de l’emporter, profitant par exemple de la présence de Lykos aux abords du ring, et laissant de façon assez surprenante (et symboliquement ?) ses étendards #CCK de côté. Pour conserver sa ceinture, Banks a lui aussi usé d’une manière peu habituelle (mais involontaire) en se sauvant d’un tombé grâce à l’intervention sur l’arbitre de TK Cooper, quelques secondes avant de finalement faire abandonner Brookes.

Au dernier Chapter, le Kiwi Buzzsaw avait promis à son partenaire du South Pacific Power Trip un match de championnat, il s’est donc assuré d’obtenir cette chance. Etre champion, le SPTT avec TK Cooper ou #CCK avec Chris Brookes & Lykos – voilà Travis Banks pris entre tous les feux et face à des choix difficiles.

C’est dans ce doute que s’est achevé ce Chapter 61. Un show agréable, mais pas spectaculaire, a l’excepté du match entre Will Ospreay et Adam Brookes, à voir absolument. La tension autour de Travis Banks est également particulièrement intéressante et bien amenée, et devrait encore nous occuper pour plusieurs semaines. Le Chapter 62 aura lieu dès ce dimanche avec trois matches de championnat annoncés : Toni Storm remettra son titre en jeu contre Jinny, WALTER défendra sa ceinture ATLAS contre son partenaire de Ringkampf Timothy Thatcher, et enfin comme attendu Travis Banks affrontera TK Cooper pour le championnat PROGRESS.

PROGRESS, Chapter 61 « Don’t Touch Me … Don’t … Don’t Touch Me » est disponible en vidéo à la demande sur Demand Progress.

PROGRESS, Chapter 61 : Bons amis, meilleurs ennemis ?
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