Catch

Retour vers le passé #2

La mémoire n’est-elle pas un voyage dans le temps?
Jacques Lacarrière

DX ça vous rappelle quelque chose? Mais si vous savez, cette petite faction réputée pour avoir le don de foutre le bordel un peu partout là où elle mettait les pieds. Formée initialement par Shawn Michaels et Triple H en 1997, le clan verra sa reformation officielle près de dix ans plus tard en juin 2006. Qu’il s’agisse de la première ou de la seconde version – tantôt provocants, tantôt désopilants – les deux trublions auront été dans les deux cas, à l’origine d’un nombre hallucinant de séquences devenues cultes au sein de la sphère catchesque.

Mais vous souvenez-vous de la fausse joie orchestrée par la WWE en 2002? Si vous avez vécu ce moment en direct, la vidéo qui va suivre devrait raviver en vous un douloureux souvenir. Nous sommes en plein coeur de l’été (le 22 juillet) et l’annonce lâchée à RAW fait alors l’effet d’une bombe: HBK et HHH sont sur le point de reformer D-Generation X. A l’époque, Michaels venait tout juste d’effectuer son come-back dans la maison McMahon après un break forcé de quatre ans à cause d’un dos réduit en compote et Hunter était quant à lui au sommet de son art, incarnant l’un des faces les plus populaires du moment. Les planètes semblaient parfaitement alignées pour assister au retour de la plus irrévérencieuse des alliances, mais… Car il y a en effet un « mais ». Et bon sang, il est de taille. Et qui plus est, il a un goût particulièrement amer. Jugez par vous même:

Et voila comment fut lancée une des plus grosses rivalités que la fédération ait connu. Rien que ça. Pendant près de deux ans, les deux anciens amis se livrèrent avec acharnement une guerre sans merci, ponctuée de mémorables affrontements (Summerslam 2002 en tête) et conclue lors d’un impitoyable Hell in a Cell match à Bad Blood en 2004.

 

43050958654 5232f083cb o– Tu te rends compte Hunter, ça fait déjà quinze piges ces conneries! Ça nous rajeunit pas hein?
– Et ouais, on était encore jeunes et forts… et surtout, on savait bien se marrer à l’époque.

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