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L’Undertaker raconte avoir voulu empêcher le Montreal Screwjob

undertaker bret hart

Le Montreal Screwjob est l’un des événements les plus controversés de l’histoire du catch, et l’Undertaker aurait tout tenté pour l’empêcher.

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Cela fera cette année vingt-trois ans que s’est produit le Montreal Screwjob lors des WWF Survivor Series 1997 lorsque Vince McMahon, aidé par Shawn Micheals et Triple H ont arnaqué Bret Hart afin de lui retirer son titre de champion de la promotion avant son départ pour la WCW.

Une humiliation devant le public canadien du Hitman que ce dernier a mis des années pour accorder son pardon à McMahon ainsi qu’à Michaels, avec qui il entretenait une relation empli de haine en 1997. En coulisses, certains étaient au parfum du futur coup monté envers Bret Hart. The Undertaker était au courant et a même tout tenté pour éviter l’un des incidents les plus controversés de l’histoire du catch.

« J’étais contrarié que l’un d’entre nous se fasse arnaquer »

Interviewé par ESPN, The Undertaker a livré sa vision du Montreal Screwjob, ce dernier était prêt à se sacrifier afin d’éviter l’implosion en coulisses.« Ils auraient dû m’inclure d’une manière ou d’une autre dans le combat avec Bret. Je suis sûr et certain que Bret m’aurait laissé prendre son titre » raconte Undertaker. « J’aurais même pu le faire gagner à Shawn un peu plus tard. Il avait une bien meilleure manière de le faire. Mais bon, Vince se devait de se mettre en sûreté et couvrir ses arrières, je pense que c’est la manière dont laquelle il a réfléchi » confie le Deadman. « Tout cela a tout fait dégénérer au moment où le leader des vestiaires a appris ce qui était réellement en train de passer. Les autres peuvent vous raconter comment j’étais contrarié qu’un d’entre nous se fasse arnaqué ».

Une rivalité acerbe opposait Shawn Micheals et Bret Hart, à l’écran certes mais surtout derrière celui-ci. Les deux hommes se sont infligés un grand nombre de coups bas tels que HBK qui révèle publiquement que le Hitman aurait eu une relation adultère avec Sunny — un incident qu’on réfère au « Sunny Days ». Bret Hart était néanmoins connu pour son goût pour les femmes, il a même raconté dans son autobiographie qu’à l’époque beaucoup de ses collègues se droguaient. Il a fait un choix entre la drogue et les femmes : il a préféré tromper sa femme, Julia — clamant qu’il ne risquait pas de mourir d’une overdose de vagin qu’une overdose de cocaïne.

« J’avais la confiance des dirigeants »

De son côté, The Undertaker confie son ressenti après le Montreal Screwjob. Bret Hart et lui-même s’entendaient bien et entretenait même une certaine amitié. Tiraillé entre la crasse faite à un ami et sa loyauté pour son patron, Undertaker dû se faire une raison, difficilement. « Les officiels ont dû voir cela par ce point de vue : ‘Il tente de faire ce qui est bon pour le business’ et ça a toujours été cela pour moi. C’était comme, vous voyez, ‘Je te défendrai si tu as besoin de l’être mais c’est toujours une question de business au bout du compte’ » confie The Undertaker. « Je le ressentais comme cela. J’étais l’un des rares gars à être tombé au bon endroit où on l’on me faisait confiance. J’avais la confiance des dirigeants, tout comme j’assistais à leurs réunions ».

C’était une autre époque pour le catch américain. Une bonne époque mais dont on est content qu’elle soit révolue tellement le chaos était tel. Le business semble être dorénavant un minimum plus sein. Leçon du jour à retenir : The Undertaker est un homme de grande bonté et de confiance.

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