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Résultats de WWE Backlash 2020

randy orton backlash

Résultats complets de WWE Backlash 2020.

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Pas le temps de se reprendre un week-end, après NXT TakeOver : In Your House dimanche dernier, ce dimanche soir c’est WWE Backlash 2020. Un pay-per-view dans lequel notamment Drew McIntyre défendra son titre de champion de la WWE contre Bobby Lashley, Braun Strowman défendra lui le titre de champion Universal dans un handicap match contre The Miz et John Morrison, et Asuka défendra le titre de championne de RAW contre Nia Jax.

Preview et analyse de la carte iciKickoff du PPV ici.

Apollo Crews conserve

Dans le Kickoff du pay-per-view, Apollo Crews défend le titre de champion des États-Unis contre celui à qui il a pris le titre il y a trois semaines, Andrade. Kevin Owens est venu s’installer à la table des commentateurs et a mis une cravate, il est donc clairement pas là pour se battre.

Apollo Crews a battu Andrade par tombé avec une toss powerbomb pour conserver son titre.

Angel Garza a tenté d’intervenir dans le match, distrayant l’arbitre pendant que Crews faisait un premier tombé mais Kevin Owens est venu porter un stunner à Garza pour l’éloigner du ring. Bon match pour lancer la soirée, même si celui de la victoire de Crews était mieux.

Sasha Banks et Bayley toujours championne, l’amitié reste forte

Dans l’opener de la carte principale du pay-per-view, ce sont les championnes par équipe de la WWE Sasha Banks et Bayley qui défendent leurs titres contre les ex-championnes Alexa Bliss et Nikki Cross ainsi que les IIconcis dans un match triple menace. Vous noterez le regard de Sasha Banks lors qu’elle a tenue brièvement le titre de championne de SmackDown avant le match.

Sasha Banks et Bayley ont battu Alexa Bliss et Nikki Cross et les IIconics avec un roll up de Sasha Banks sur Alexa Bliss, empêchant cette dernière de faire le tombé sur Peyton Royce alors qu’elle venait de porter son Twisted Bliss.

Bon triple menace par équipe, Sasha Banks s’est pas mal démarquée durant l’affrontement. Aucun souci à noter du côté de la relation entre les championnes… pour l’instant. L’amitié reste forte.

Jeff Hardy échoue face à Sheamus

Sheamus et Jeff Hardy s’affrontent dans le match suivant.

Un match dominé dans sa première moitié par Sheamus avec un inquiétant bruit de genou qui claque dans le poteau du ring pour Jeff Hardy. Il pu finir le match sans problème alors on se rassure avec ça. Hardy tentera en reprenant le dessus ses moves favoris pour river les épaules de Sheamus dans un premier temps mais sans succès. Pas même l’enchainement Twist of fate / Swanton Bomb ne fonctionneront.

Sheamus a battu Jeff Hardy par tombé avec son Brogue Kick.

Cette défaite de Jeff Hardy ne nous rassure pas, on va devoir encore manger de cette rivalité pendant plusieurs semaines. Bon match quand même, dix-sept minutes avec une fin à suspense, ça passe.

En coulisse John Morrison et The Miz se préparent pour leur match contre Braun Strowman mais Otis vient les prévenir : s’ils deviennent « co-champion Universal », ça pourrait ne pas durer bien longtemps.

Asuka reste championne de RAW

On enchaine avec le match pour le titre de championne de RAW entre la détentrice du titre Asuka et sa challengeuse Nia Jax.

Asuka contre Nia Jax s’est terminé en double count-out.

Asuka était bien parti pour s’imposer face à sa challengeuse mais a eu l’idée saugrenue de porter un armbar à l’extérieur du ring. Les deux catcheuses ont continué de se battre à l’extérieur jusqu’à ce que l’arbitre compte 10. Gardez ces finishs pour les house-show s’il vous plait, c’est indécent.

Le Miz fait échouer son équipe face à Strowman

The Miz et John Morrison affrontent Braun Strowman dans un handicap match pour le titre de champion Universal dans le match suivant, et nous offre un petit clip musical pour hyper leur match. C’est drôle mais ça ne cache pas le ridicule du challenge auquel fait face Braun Strowman.

Braun Strowman a battu John Morrison et The Miz par tombé en portant un Powerslam à Morrison.

Miz et Morrison auraient pu remporter le match si le Miz avait pas déconné deux secondes en se croyant dans un triple menace et n’avait pas retiré Morrison du tombé. Mais le Miz reste le Miz.

Drew McIntyre toujours champion de la WWE grâce… à Lana

On continue dans les titres majeurs et on enchaine avec le titre de champion de la WWE. Drew McIntyre défend sa ceinture contre Bobby Lashley dans le match suivant.

Drew McIntyre a battu Bobby Lashley par tombé avec son Claymore pour conserver le titre de champion de la WWE.

Un excellent match et c’est tellement rare que l’on puisse dire ça d’un match de Lashley. Dommage de le terminer d’une manière aussi ridicule avec l’intervention de Lana en mode je-viens-tout-ruiner. On espère une revanche.

Street Profits et Viking Raiders dans une séquence bien perchée

On n’était clairement pas prêt pour la suite. On nous avait annoncé un match entre les Street Profits et les Viking Raiders pour les titres de champions par équipe de RAW, mais on ne nous avait pas prévenu que ce serait un match cinématique. Après tout ce qui s’est passé ces dernières semaine entre les deux équipes on va dire pourquoi pas.

C’était assez perché sans surprise : les deux équipes ont commencé avec une bagarre classique dans le Performance Center avec quelques flashback d’Ivar, mais on s’attendait pas du tout à voir… Akira Tozawa en ninja. Eh oui, japonais, ninja, forcément.

Les Street Profits et les Viking Raiders joignent alors leurs forces pour affronter la bande de ninjas dans une parodie de film de baston avant de finir dans une poubelle en fuyant un ninja plus grand.

L’arbitre Jessika Karr arrive, ça n’était finalement pas le match, juste un segment. Celle-ci leur demande ce qu’ils font alors qu’ils doivent s’affronter ensuite. Michael Cole nous annonce que le match n’aura finalement pas lieu.

On est partagé parce qu’on va pas se mentir, c’est drôle, mais en même temps c’est tellement ce qui nous attend à RAW dans le futur avec Bruce Prichard aux commandes qu’on n’est pas vraiment rassurés.

Randy Orton retrouve son Punt Kick

Pas facile pour Edge et Randy Orton de passer derrière ça, ils vont devoir faire mieux (ben quoi ?). C’est l’heure du main-event, les deux catcheurs font leur entrée et ont le droit à une présentation particulière avec un hommage à Howard Finkel. Le match est aussi filmé différemment d’un match habituel avec des plans qu’on n’est pas habitué de voir.

Edge mais surtout Randy Orton ont montré une rapidité d’exécutions assez inédite durant le match et la brutalité de certains spots a donné du relief à l’affrontement. Mais les bruitages de faux public gâchent un peu l’ensemble.

Les allusions à d’autres catcheurs (Kurt Angle, Rick Flair, The Rock, Triple H, etc) avec l’utilisation de leur finisher est pas mal, le final est assez bien pensé lui aussi. Les deux catcheurs qui ne s’en sortent pas avec leur finisher ordinaire forçant Orton à sortir son arme ultime, interdite depuis quelques années.

Randy Orton a battu Edge par tombé avec son Punt Kick.

Le ressenti du match risque de diviser, certains le trouveront bien de bout en bout, d’autres penseront qu’il n’avait pas besoin d’être aussi long et la victoire de Randy Orton a quelque chose de décevant parce qu’Edge n’a pas pu prouver qu’il était encore dans le coup après neuf ans sur la touche. Cet affrontement a quand même des qualités, un début assez dynamique, un Randy Orton classique dans son style sadique qui fonctionne plutôt bien et un Edge combattif. La fin est grande.

Impossible de se dire par contre qu’on a là « le meilleur match de tous les temps » — ni de se retirer de la tête cette mention martelée partout par la WWE ces dernières semaines et ce soir. D’abord parce que c’est subjectif comme notion et qu’on en a vu bien d’autres qui passeront avant, mais aussi parce qu’on attend au moins d’un bon match qu’il soit un minimum spontané, pas enregistré, monté et agrémenté de bruitages de public et de réactions de talents briefés dans un Performance Center. Le contexte n’y est pas.

Ce match dans le main-event de SummerSlam face à un public comme il semblait être prévu, aurait sans doute eu l’effet escompté, mais dans ce contexte il aurait peut-être mieux fallu le garder pour plus tard. Dommage.

L’ensemble du pay-per-view, le main-event à part, n’a pas grand chose de mémorable. La plupart des matchs était bon mais certain comme ceux pour les titres de la WWE et Universal ont été gâché par une fin qui nous rappelle qu’on est bien à la WWE.

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