Conseil de Classe

Le conseil de classe du G1 Climax 30 : L’excellence

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Troisième et dernière partie du Conseil de Classe du NJPW G1 Climax 30, avec cette fois le haut du panier des participants. Et même le très haut.

NJPW/Montage VoxCatch

Nous voilà dans cette dernière partie du Conseil de Classe des participants du tournoi NJPW G1 Climax 30. Dans celle-ci, on y voit le haut du panier de la compétition, les meilleurs, l’excellence.


L’excellence

Leur réputation n’est plus à faire. Ce sont ceux qui bossent tous les soirs, qui rendent à chaque contrôle des excellentes copies. Le genre d’élève que tout professeur rêve d’avoir. On les taries d’éloges, ils reçoivent à tous les coups les félicitations. C’est mention très bien au baccalauréat à coup sûr.

Kota Ibushi (7-2) [Vainqueur du Block A]

Point faible de Kota Ibushi : trop fort. Figurant parmi le cercle restreint des mecs qu’on peut mettre contre n’importe qui, qu’il s’adapte au style de son adversaire et nous sort une bête de match, la Golden Star décroche son second G1 Climax en back-to-back pour une troisième finale consécutive, le mâle alpha.

Lâchant masterclass sur masterclass au travers de batailles épiques, on ne peut que ressentir de l’amour à l’encontre de Kota Ibushi. Que ça soit une bagarre de darons face à Minoru Suzuki, Tomohiro Ishii, Shingo Takagi ou encore Taichi tout en passant par la voltige avec Will Osprey tout en lâchant des bijoux de storytelling face à Jay White ou Kazuchika Okada, cet homme est surhumain.

On se dit que c’est désormais la bonne pour Ibushi, qui fonce vers le Tokyo Dome et dont espère qu’il soulèvera l’or à la fin, enfin.

Shingo Takagi (4-5)

Libéré du manque d’exposition de la Dragon Gate depuis deux ans maintenant, Shingo Takagi nous démontre tout son talent et se présentant comme un catcheur des plus complets. Il est impossible de faire un mauvais match face à lui.

Coincé entre son leader Tetsuya Naito et la montée en puissance de SANADA, Takagi lâche des combats de tarés mais finira comme tous ceux pour qui l’équipe créative n’a pas de plan : le championnat NEVER Openweight. Va falloir de se détacher de ses copains ingouvernables à l’avenir pour briller.

Que ça soit à se démonter la tronche face à des Kota Ibushi, Tomohiro Ishii ou Minoru tout en relâchant classique de la finale du BOSJ 2019 face à Will Ospreay tout en tenant à Kazuchika Okada, Shingo Takagi nous a fait rêver mais le plafond de verre commence à se faire ressentir, bien dommage pour un catcheur de ce calibre.

Jay White (6-3)

Il est peut-être étonnant de retrouver Switchblade dans cette catégorie. Il ne possède, certes, les mêmes qualités in-ring que ses deux homologues cités plus haut. Toujours est-il que Jay White fut génial de bout en bout entre le 19 septembre et le 18 octobre.

Malgré une foule muette, le leader de BULLET CLUB est parvenu à rester la plus belle des ordures en communiquant malgré tout par le biais des applaudissements, il a fallu une crise sanitaire pour que la faction gaijin se fasse applaudir. Les incitant à utiliser leur voix, à s’approcher d’eux, à les insulter copieusement : Jay White a les fans dans sa poche. Passant du jeune belliqueux à ses débuts, King Switch est devenu celui qu’on aime haïr de tout notre être tellement il possède l’art d’être le roi des salauds.

Le néo-zélandais a prouvé qu’il était un maître du storytelling et sa science du détail pimente toujours ses matchs. Dans un style bien moins impressionnant ou flashy, White est certainement celui qui raconte le mieux son histoire, même quand il squash Yujiro Takahashi en trois minutes au sein d’un BULLET CLUB prêt à imploser à tout moment. À seulement 27 piges fêtés tout récemment, Switchblade ne fait que progresser et on attend avec une grande impatience son prime. Là on pourra parler franchement.


Dieu

20/20. Celui qu’on veut absolument dans sa classe. Discret mais au caractère bien trempé. Des élèves sont excellents, lui il l’incarne.

Tomohiro Ishii (4-5)

Tu lui rajoutes quinze centimètres et un poil plus de charisme et il urine sur quiconque souhaitant se confronter face à lui. Tomohiro Ishii, certainement l’un des catcheurs les plus sous-cotés du puroresu nous impressionne d’année en d’année.

Le Stone Pitbull, c’est 4.5 stars au WON et 8.53 selon Cagematch sur tout son G1 Climax 30. Tomohiro Ishii est au dessus de tout le monde mais ne remportera jamais l’or suprême, quelle tristesse. Certainement le meilleur bagarreur de la planète, Ishii parvient lui aussi à s’adapter à tout style et à sortir le meilleur de chacun de ses adversaires, même de Yujiro Takahashi. Le mâle alpha des mâles alpha.

Notre amour pour Tomohiro Ishii et lui aussi éternel. Le meilleur d’entre-nous.

Le G1 Climax 30 n’a pas certainement été dans les veines de ses prédécesseurs, la faute au contexte actuel. Néanmoins, bravo à ces vingt hommes d’avoir assuré le show durant ces heures sombres. On espère remettre ça l’année prochaine, dans de meilleures conditions. Show must go on comme dirait un célèbre moustachu.

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