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Brock Lesnar évoque sa santé mentale, « J’aime partir et m’éloigner des gens »

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Brock Lesnar a révélé avoir besoin de se ressourcer régulièrement pour supporter l’anxiété que peut provoquer le train de vie d’une Superstar de la WWE.

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Dans une rare interview, Brock Lesnar a évoqué sa santé mentale. Oui, le Brock Lesnar que l’on connaît. The Beast.

On a tous l’image d’un Brock Lesnar imposant, sûr de lui et invincible. C’est l’image que lui donne son gimmick et qui est entretenu par une carrière à l’UFC et la WWE qui en impose, sans parler de la carrure. Pourtant le challenger au titre de la WWE n’échappe pas aux maux de notre société et le rôle de Superstar de la WWE, comme il le raconte, a quelque chose de pesant sur sa santé mentale.

Dans une rare interview chez Pat McAfee cette semaine, Brock Lesnar a expliqué qu’il avait souvent besoin de se ressourcer chez lui et s’éloigner du monde après avoir été en public trop longtemps, afin de faire face à l’anxiété et la dépression causée.

J’ai un gros blocage après avoir été face à un public. Genre, je pars hiberner dans le Saskatchewan [province du Canada, ndlr]. La déprime et l’anxiété que ça me provoque, il me faut quelques jours pour m’en remettre. Ça a toujours été comme ça. En fait j’ai toujours été habitué à être au top, faire de bons matchs de lutte à l’université, entrer dans de grands arenas, mais avec ça je deviens nerveux avec les gens et je suis super maladroit… Mais je fais le show.

Je dois vivre avec ça, c’est juste qui je suis. J’aime partir et m’éloigner des gens. Ce n’est pas que je n’aime pas les gens. Enfin ça dépend des gens, il y en a que je n’aime pas. C’est juste que j’aime qu’on me laisse tranquille. Genre quand je me retrouve face à un public ça me fatigue. Alors je pars me ressourcer.

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Dans cette rare interview, Brock Lesnar évoque aussi son enfance de cadet d’une famille de « bagarreurs », et pense aussi être « né dans le mauvais siècle », se voyant « comme un Viking » qui a besoin de chasser, s’occuper de ses propres problèmes et vivre dans une ferme.

Comme quoi, ces choses peuvent arriver à n’importe qui — la dépression et l’anxiété, pas le besoin de chasser bien évidemment.

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