Kayfabe Awards

Kayfabe Awards 2014 : les récompenses de la rédac

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On a pas mal aimé 2014 à la rédac. L’année étant passée il est temps de passer au récompenses, les Kayfabe Awards.

Depuis trois ans maintenant, VoxCatch décerne des awards sur l’année passée, afin de saluer ce qu’il y avait de mieux ces douze derniers mois. Mais pour la première fois cette année, nous avons décidé que les récompenses devaient refléter l’avis de la rédaction sans pour autant vous laisser totalement extérieur à ces awards, c’est pour cela que nous avions choisi de vous laisser voter pour ce que nous avons appelé les « prix spéciaux » que vous pouvez retrouver ici.

Dans les pages suivantes, vous retrouverez les choix de la rédaction. Match de l’année, Pay-per-view de l’année, Catcheuse, Catcheur de l’année etc. Toutes les récompenses ont été débattues plus tôt ce mois-ci. Nous vous laissons les découvrir.

Pay Per View de l’année : WrestleMania XXX

Malgré son statut de Biggest Stage of Them All, Wrestlemania ne convainc pas toutes les années. Mais pour le trentenaire du premier Pay-Per-View de la WWE, la fédération de Stamford a mis les petits plats dans les grands. Avec une foule titanesque mais aussi réactive, et malgré une Road to Wrestlemania un peu chaotique par moments, chaque match a réussi à apporter sa pierre à l’édifice.

Hulk Hogan, Stone Cold Steve Austin et The Rock dans un même ring pour le segment d’ouverture, la première défaite de l’Undertaker, le combat de John Cena face à Bray Wyatt et l’exceptionnelle victoire de Daniel Bryan, tant d’événements accompagnés par un show qui restera tout simplement parmi les meilleurs Wrestlemania de tous les temps. Difficile de faire mieux cette année.

Match de l’année Daniel Bryan vs Triple H, WrestleMania XXX

Même si on vous a laissés le choix d’un match favori, on s’est tout de même permis de donner notre avis personnel. Que ce soit sur le plan de la storyline – qui était la plus travaillée de la Road to Wrestlemania – mais aussi sur un plan technique et qualitatif, ce match semble clairement un cran au dessus. Si on savait Daniel Bryan en grande forme, ce n’est pas forcément tout le temps le cas du King of Kings. Mais Triple H a fait un boulot remarquable de préparation pour ouvrir l’autoroute qui menait vers le triomphe de l’American Dragon.

Le combat est intense, avec un public totalement acquis à la cause de son favori. Le Yes Movement envahit le SuperDome et terrasse The Authority, The Game concédant la victoire après un combat au storytelling exemplaire. Des matchs comme on aimerait en voir plus souvent, où l’opposition des styles finit par donner une alchimie parfaite entre deux lutteurs hors normes.

Catcheur Indépendant de l’année : Ricochet

À l’instar d’un Adrian Neville ou Sami Zayn champion à NXT, on aurait eu du mal à imaginer il y a quelques années Ricochet comme visage du circuit indépendant. Et pourtant. Avec le recrutement des plus grands noms de l’indy par la WWE, il a bien fallu que les fans se trouvent une nouvelle coqueluche. Hormis l’Océanie qui résiste encore, chaque continent est tombé sous ses pieds de Ricochet.

Il a marqué l’histoire de la Dragon Gate en devenant le premier à détenir simultanément le titre majeur au Japon et aux États-Unis (Open The Freedom Gate chez les ricains, Open The Dream Gate chez les nippons). En juin, alors qu’il est l’un des catcheurs invités par la NJPW, il crée la surprise en remportant le tournoi Best of the Super Jr, remportés jadis par Eddie Guerrero ou Prince Devitt. Quelques mois plus tard, il est le vainqueur d’un autre tournoi réputé, le Battle of Los Angeles de la PWG. Enfin, l’AAA en fait le favori de la foule pour son show Lucha Underground où il sera couronné champion.

Catcheur NXT de l’année : Samy Zayn

Tout nouveau champion de NXT, Sami Zayn finit donc l’année en atteignant enfin un titre qu’il poursuit depuis au moins le second trimestre de 2014. Le canadien, ex-El Generico, en a profité pour offrir les meilleurs matchs parmi les nombreuses merveilles qu’a pu apporter NXT cette année. Ces matchs face à Cesaro, puis le Fatal-4-Way face à Kidd, Tyler Breeze et Adrian Neville avant de remporter la dernière confrontation face à ce dernier à R-Evolution. Sami Zayn était l’homme à suivre dans la nouvelle génération de catcheur, s’imposant comme le babyface indéniable du show.

De plus, 2015 ne risque pas de le stopper dans son élan, Zayn retrouvant son meilleur ennemi Kevin Steen / Kevin Owens. Les deux catcheurs commencent une rivalité qui risque de faire lever quelques derrières de leur siège.

Tag Team de l’année : The Young Bucks

Dans la division tag team de la WWE, seuls les Usos ont fait une année complète ensemble. Le manque d’épaisseur de la division pousse à élargir nos horizons. Mais bien sûr, il n’y a pas que cela, car les Young Bucks forment l’équipe incontournable de l’année 2014, comme ils devaient déjà l’être en 2013.

Cette année, ils ont été champions dans sept promotions différentes, dont la Ring of Honor, la PWG et la New Japan. Leurs matchs face aux reDRagon (Bobby Fish et Kyle O’Reilly) à la ROH et face aux Time Splitters (KUSHIDA et Alex Shelley) sont des classiques et représentent ce qu’est le catch par équipe moderne à son plus haut niveau. Que peut-il arriver de mieux en 2015 aux Young Bucks ?

Catcheuse de l’année : AJ Lee

Si la section féminine n’est toujours pas à un niveau que l’on espérait la voir atteindre, il y a du mieux cette année, notamment au niveau du temps accordé, même si l’on ne dépasse que trop rarement les dix minutes. Et si NXT a fait des étincelles, il fallait toutefois se concentrer sur le roster principal de la WWE. En lourde compétition avec Paige, cette dernière paye un traitement trop variable après Summerslam face à AJ Lee, toujours la patronne de la division cette année, battant le record du plus long règne des Divas, rien que cela.

Catcheur de l’année : Seth Rollins

Dans un main event plus que chamboulé cette année, il a été celui qui a eu la progression la plus constante. Étincelant dans The Shield avant de faire un heel turn des plus inattendus, Seth Rollins a fait une deuxième partie d’année sous la coupe de Triple H, affinant son rôle de heel. Un peu concurrencé par la présence de Randy Orton, le départ en fin d’année de celui-ci a permis à celui que l’on désigne comme le futur de la WWE d’éclater comme top heel.

Sa rivalité avec Dean Ambrose, malgré ses moments plus faibles, aura permis de croire à nouveau en la possibilité d’un vrai Hell in a Cell à la WWE, ce qui n’est pas rien. De nombreux bons matchs avec The Shield puis en solo. Enfin, comme un symbole de sa progression tout au long de l’année, c’est lui qui réussit à ramener The Authority dans un final de Raw où il est présenté comme étant prêt à tout. Il aura été le plus présent, mais aussi celui qui a le plus progressé, lui permettant d’être désigné comme catcheur de l’année.

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