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La CZW et son promoteur DJ Hyde pointés du doigt par plusieurs catcheuses

CZW WSU

La CZW et le comportement de son promoteur DJ Hyde ont été sévèrement pointé du doigts ces derniers jours.

CZW

La CZW n’est plus ce qu’elle était, et se retrouve aujourd’hui sous le feu des projecteurs après avoir distribué des images de ses catcheuses sans leur accord, et pas forcément de la meilleure des manière.

La promotion indépendante a il y a deux ans signé avec une société, Stonecutter Media, pour faire distribuer ses pay-per-views et ceux de sa promotion féminine WSU. Problème, cette société s’est permise de redistribuer ces dernières semaines des matchs de la promotion sous forme d’événements spéciaux masculins et féminins séparés. Si les noms masculins paraissait anodins, les noms des shows féminins comme le faisait remarquer une des catcheuses concernées dans une vidéo, LuFisto, tendaient plus vers un style tendancieux, « CZW Girlz : All Assets Reaveled » et « CZW Girlz : Top Heavy & Tough ».

Depuis, plusieurs catcheuses se sont fait l’écho de LuFisto et ont pointé du doigt la manière moyennement recommandable dont ces shows ont été présentés, peu regardant sur la condition féminine mais pas seulement. Aucune des catcheuses ne semble non plus avoir été mise au courant et avoir donné son accord pour l’utilisation de leur image dans ces shows spéciaux.

La promotion s’est ainsi fendue ce lundi soir d’un communiqué pour défendre sa position:

Il y a deux ans, la CZW a conclu un accord de licence avec un distributeur national de médias pour autoriser la diffusion des images de la CZW et de la WSU. Cette société a le droit d’utiliser les images sans restriction. Elle a reconditionné et renommé les émissions, car c’est son droit. Nos athlètes, quel que soit leur sexe, ne sont que cela, des athlètes dont nous sommes fiers et dont nous apprécions le travail. Nous ne sommes responsables que de la partie in-ring de nos images.

Un communiqué qui n’est absolument pas passé auprès des catcheuses concernées, à commencer par LuFisto. « On se lave les mains de tout ! Ce n’est pas de votre faute ! Bien sûr ! » a-t-elle tweeté dans la foulée en partageant le communiqué. « Tant que vous avez reçu l’argent de la part de Stonecutter Media, rien d’autre n’a d’importance. Vous vous foutez de TOUTES  les personnes qui ont performé pour vous. La preuve juste ici ! »

Le comportement de DJ Hyde envers les catcheuses

« Et je suis certaines que je n’ai JAMAIS signé d’accord vous donnant le droit de vendre ma propriété intellectuelle… ni aucune des femmes que vous manquez de respect de façon flagrante. » a tweeté la catcheuse indépendante Kimber Lee, elle aussi concernée, en profitant pour tacler le promoteur DJ Hyde sur sa manière de s’adresser à ses catcheuses. « Ou comment tu nous as dit à tous que tu ne nous bookerais pas si tu ne nous baisais pas. Il est temps que le harcèlement soit révélé au grand jour. » a-t-elle ajouté. Des propos doublés notamment de ceux de Jordynne Grace. « ‘Je pourrais bais** n’importe laquelle d’entre dès que je le veux’, ça vous rappelle quelque chose ? » Un comportement rapporté par d’autres catcheuses comme Terra Calaway, Chrissy Riviera ou même Joey Janela qui a travaillé pour la promotion dans le passé.

« Pour que tout le monde le sache, de nombreuses femmes discutent déjà à des avocats, » a précisé Grace. « car les contrat n’ont pas été signés pour autoriser l’exploitation des images à des fins de profit et de distribution. »

Voilà qui ne va pas arranger les affaire de la promotion indépendante, dont la popularité semble s’être étiolée ces dernières années au profit de la concurrence.

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