New Japan Pro-Wrestling

Résultats de NJPW Wrestle Kingdom 16 (Nuit 1)

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Résultats complets de la première soirée de NJPW Wrestle Kingdom 16.

NJPW

4 janvier, jour de fête pour tout fan de catch à l’occasion de NJPW Wrestle Kingdom 16. Une première nuit lors de la date symbolique, toujours au sein du Tokyo Dome.

Au programme : Shingo Takagi défend son titre IWGP World Heavyweight face à Kazuchika Okada, El Desperado retrouve Hiromu Takahashi pour y défendre son titre IWGP Junior Heavyweight, les Dangerous Tekkers remettent en jeu les titres par équipes face à Hirooki Goto et YOSHI-HASHI, Katsuyori Shibata effectue son retour sur les rings tandis que SHO et YOH règlent définitivement leurs comptes.

Un Rambo marqué par la GLEAT

Minoru Suzuki, Chase Owens, Toru Yano et CIMA remportent le New Japan Rambo (27:14). Afin de couronner un nouveau champion KOPW 2022, les quatre derniers participants combattront demain pour le titre.

Un Rambo marquée par les apparitions de CIMA et de Tatsumi Fujinami. Le premier est désormais signé à la GLEAT, promotion remettent au goût du jour le style UWF tandis que le second, âgé de 66 ans, reste toujours actif malgré quelques soucis de santé l’an passé.

Ordre d’élimination :

  1. Kosei Fujita
  2. Yuto Nakashima
  3. Ryohei Oiwa
  4. TAKA Michinoku
  5. Master Wato
  6. Hiroyoshi Tenzan
  7. Satoshi Kojima
  8. DOUKI
  9. Yoshinobu Kanemaru
  10. Yuji Nagat
  11. Tomoaki Honma
  12. Bad Luck Fale
  13. Aaron Henare
  14. Tatsumi Fujinami
  15. Togi Makabe

Le piégeur piegé

YOH a battu SHO (12:32). Un combat plutôt efficace. Aucune fioriture au programme, les deux hommes sont là pour se détruire tandis que la gruge de SHO est bien réalisée et pas trop forcée, bien que la House of Torture le limite. YOH domine, souvent rattrapée par les facéties de son ancien partenaire.

Dick Togo nous gratifie de sa présence, apparition qui se termine sur un coup de clé à molette en pleine poire. YOH en profite pour piéger SHO dans son Five Star Clutch. Amer de sa défaite, la Murder Machine passe à l’attaque. Des ardeurs calmées par un Superkick.

En mode conduite automatique

BULLET CLUB (KENTA, Taiji Ishimori & El Phantasmo) ont battu Hiroshi Tanahashi et Mega Coaches (Ryusuke Taguchi & Rocky Romero) (8:40) par disqualification. Les six hommes se retrouveront demain où KENTA défendra son titre US face à Tanahashi tandis que les quatre autres affronteront Robbie Eagles et Tiger Mask pour les titres IWGP Junior Heavyweight par équipes.

Un match bien fragile sur ses appuis, la haine s’estnéanmoins ressentie tout au fil du match, surtout entre les meneurs de chaque équipe. Elle s’est même traduite par une rafale de coups de kendo stick de l’Ace sur le dos de Kobayashi. Il l’a complètement séché, les traces sur le dos en soient témoins. Plutôt rare de voir Tanahashi perdre le contrôle ainsi. Ça tombe bien, son match de demain est sans disqualification.

United Empire (Will Ospreay, Great-O-Khan & Jeff Cobb) ont battu Los Ingobernables de Japon (Tetsuya Naito, SANADA & BUSHI) (9:27). Du presque même calibre que le match précédant, loin d’être mauvais, mais faudrait prévenir certains qu’il s’agit de Wrestle Kingdom. On comprend le fait que les six seront aussi sur la carte de la deuxième mais quand même.

Les japonais profitent du retour d’Ospreay au pays — et encore — tandis qu’il éteint BUSHI de sa Hidden Blade, assurément. Ça se provoque entre Cobb et Naito puis entre SANADA et O-Khan, qi s’affronteront en un contre un demain.

Narita apprend la vie avec Shibata

Il est temps de découvrir qui est l’adversaire de Katsuyori Shibata d’un combat qui devait être stipulé comme un Grappling Rules, on reste finalement sur un match simple. C’est ainsi que Ren Narita apparaît. Vous l’aviez vu ici en premier. Narita affrontera Josh Barnett fin janvier à STRONG. C’est comme ça qu’on apprend la vie.

Katsuyori Shibata a battu Ren Narita (11:46). Caillassage de gueule et pliages de membres entre un sensei et son protégé. Shibata semble même affronter son petit frère tellement Narita lui ressemble.

Ils auraient pu se combattre toute la journée que ça ne nous gênerait même pas. Narita n’a pas hésité une seule seconde à prendre avantage de la condition physique de son mentor tandis que ce dernier lui rappelle qui est le patron ici. Un combat des plus intenses et brutaux où le jeune loup est malgré tout mis en avant même au travers de la défaite. La Penalty Kick, ça ne pardonne pas.

The Wrestler montre son respect à son élève en le câlinant et lui ébouriffant les cheveux. Un vrai daron.

Ishii et les pots cassés, YOSHI-HASHI nous rend heureux

EVIL a battu Tomohiro Ishii (12:10) pour remporter le championnat NEVER Openweight. Fallait s’y attendre. On en est loin de la curiosité de voir EVIL évoluer sous la bannière de BULLET CLUB. Un combat rapidement devenu un bazar insipide où la House of Torture au grand complet vient mettre Ishii à l’amende.

Heureusement pour le Stone Pitbull, YOH vient à son secours pendant que Hirooki Goto et YOSHI-HASHI claquent leur meilleur sieste au vestiaire. La supériorité numérique et la gruge l’emportent grâce à coup de ceinture de Watanabe suivi de la Darkness Falls pour s’adjuger son deuxième titre NEVER Openweight.

Même pas de Jay White à l’horizon, rien à sauver.

CHAOS (Hirooki Goto & YOSHI-HASHI) ont battu Dangerous Tekkers (Taichi & Zack Sabre Jr.) (15:27) pour remporter les championnats par équipes. On remet le calibre vers le positif au sein d’un combat par équipes entre deux équipes qui ont prouvé mainte fois qu’ils parvenaient à garder un minimum d’intérêt à leur division.

Goto et Yoshihashi sont plutôt survoltés par l’occasion, ce qui a parfois manqué de leur coûter le match. Quant aux Tekkers, ces derniers ont usé d’un excès de suffisance, les menant ainsi vers la défaite. Un affrontement intense et psychologique où chacun des quatre hommes ont eu leur moment pour briller, surtout Yoshihashi, qui se paye le luxe de faire le tombé sur Taichi.

Yoyo est couronné, et cela vaut tout l’or du monde.

Desperado implanté pour de bon

El Desperado a battu Hiromu Takahashi (16:18) pour conserver le championnat IWGP Junior Heavyweight. Certes, cela reste une affiche mais les deux hommes ont su faire dans la nouveauté en se fracassant le museau pendant un quart d’heure non-stop.

Un combat de mâles bien burné, bien sec où chacun va dérouler tout son arsenal sur l’autre tandis qu’il est question de montrer toute sa résilience dans cette enceine qu’est le Tokyo Dome. On craint que la division Junior reprenne l’assurance tous risques Hiromu mais finalement l’ingouvernable mange deux Pinche Loco permettant à Desperado de s’installer pour de bon qui bat bien de l’aile.

L’éternel recommencement

C’est l’heure du combat principal. On comprend par ailleurs que les débuts de Kazuchika Okada en tant que Rainmaker remontent à dix ans tout pile. Coup de vieux. Après être pendant de nombreuses années entré en tant que champion, Okada fait aujourd’hui face à Shingo Takagi pour le titre IWGP World Heavyweight.

Kazuchika Okada a battu Shingo Takagi (35:44) pour remporter le titre IWGP World Heavyweight. Il y a d’ores et déjà des camions remplis de sel en train de se garer devant le Tokyo Dome. Malgré l’évidente grande qualité du combat, on revient à la case départ : quand on ne sait plus quoi faire, c’est Okada qui gagne.

Un serpent se mordant la queue depuis quelques années déjà mais un phénomène aggravé avec la pandémie, difficile de construire des nouvelles têtes. Seuls Great-O-Khan et Master Wato, revenus d’excursion, ont tenté de rafraîchir les cartes. Leur succès étant surtout très relatif.

Will Ospreay fait son apparition pour insulter son ancien leader. Ce dernier lui promet de le battre puisque si l’inverse se produit, le plus grand perdant dans l’histoire, c’est bel et bien Takagi.

Une première soirée de Wrestle Kingdom mi-figue mi-raisin. On a eu l’enchaînement démarrant de Shibata à Narita jusqu’à Takahashi et Desperado, entrecoupé d’une soupe fade qu’a été EVIL contre Ishii tandis qu’évidemment, Okada contre Takagi a tenu ses promesses, du moins sur le ring.

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