New Japan Pro-Wrestling

Résultats de NJPW Wrestle Kingdom 16 (Nuit 2)

top 9

Résultats complets de la seconde soirée de NJPW Wrestle Kingdom 16.

NJPW

La NJPW rempile au Tokyo Dome ce mercredi à l’occasion de la deuxième soirée de Wrestle Kingdom 16. La première a par ailleurs accueilli un peu plus de 12 000 personnes malgré les restrictions sanitaires.

Au programme : Kazuchika Okada, vainqueur de Shingo Takagi hier, défend le titre IWGP World Heavyweight face à Will Ospreay, KENTA met en jeu le titre des Etats-Unis face à Hiroshi Tanahashi tandis que les ingouvernables Tetsuya Naito et SANADA font face à Jeff Cobb et Great-O-Khan.

Phantasmo démasqué, la STARDOM régale

Flying Tiger (Robbie Eagles & Tiger Mask) ont battu Mega Coaches (Ryusuke Taguchi & Rocky Romero) et BULLET CLUB’s Cutest Tag Team (Taiji Ishimori & El Phantasmo) (12:07) pour conserver les championnats IWGP Junior Heavyweight par équipes. De la bonne action entre juniors pour lancer les hostilités, quoi de mieux. Ça s’enchaîne plutôt aisément, bien qu’une décision ait altéré le rythme du combat.

En effet, après des mois de suspense, El Phantasmo a révélé ce que cachait sa botte avec laquelle il porte sa Sudden Death. On y découvre une pièce de métal. Ni une ni deux, lui et Ishimori sont disqualifiés. Laissant ainsi les Coaches à la merci des champions, qui malgré une certaine résilience, voit Romero soumis par la Ron Miller Special.

Tam Nakano et Saya Kamitani ont battu Mayu Iwatani et Starlight Kid (9:14). Pour la première fois depuis que la STARDOM investit la carte de Wrestle Kingdom, ses catcheuses sont sur la carte principale. Les connaisseurs pesteront sur le fait que les factions de la promotion s’entremêlent mais toujours est-il que les quatre femmes l’ont fièrement représenter.

Chacune jouant sur un manque de communication, les tensions ont parfois amené l’une d’entre elles vers la défaite. SLK et Iwatani, anciennes alliées, parviennent néanmoins à prendre nettement l’avantage. Cependant, Kid est victime de sa suffisance et se fait clouer au tapis par une Tiger Suplex de Nakano et une Phoenix Splash de Kamitani.

Le Roi clame son titre

Minoru Suzuki a battu Toru Yano, Chase Owens et CIMA (6:08) pour remporter le titre KOPW 2022. Voir Suzuki et CIMA se flanquer quelques trempes, ça n’a pas de prix. Ces deux-là ont même envoyé balader les deux autres histoire de régler cela entre valeureux combattants.

Owens et Yano parviennent à coexister et à ajouter un brin de comédie dans ce monde de brutes. YTR s’incline par ailleurs sur la Gotch-style Piledriver du Roi. Là, on est content. Espérons que la New Japan fasse quelque chose de sérieux avec le trophée KOPW.

House of Torture (EVIL, Yujiro Takahashi & SHO) ont battu CHAOS (Hirooki Goto, YOSHI-HASHI & YOH) (9:37). On reste sur la même rengaine avec la House of Torture et ce malgré la présence de Tomohiro Ishii aux abords de ring.

Toujours la même chose, encore et encore. SHO finit par prendre sa revanche sur YOH en lui flanquant un coup de clé à molette.

Une vague verte au Tokyo Dome

Au moment de souffler, ainsi débarque tout le roster de la Pro Wrestling NOAH, mené par Keiji Muto. Ils sont là pour promettre à leurs homologues de la NJPW qu’ils subiront une humiliation ce samedi. Le clan KONGO défie par ailleurs Shingo Takagi à venir au ring.

Le Dragon s’exécute, mais face à l’armée devant lui, il reste calme. Dans le même temps, Kenou et Kaito Kiyomiya se serrent la main pour montrer que malgré leur haine respective, ils se soudent pour défendre leurs couleurs.

Les impériaux lavés par les ingouvernables

SANADA a battu Great-O-Khan (13:21). Hier, il y a eu Shibata contre Narita, viennent ensuite SANADA et GOK pour montrer leurs meilleurs habilités techniques, l’ingouvernable essaye tout du moins. Quelques séquences de trempes s’ajoutent à un match axé sur le grappling.

Cependant, O-Khan se fait avoir par une classique de son adversaire : le O’Conor Bridge. Après un échangent étant certainement l’un des plus fluides du match, SANADA parvient à piéger Oka. Quelle surprise.

Tetsuya Naito a battu Jeff Cobb (15:34). On en attendait davantage au vu de la position sur la carte mais aussi du niveau des deux hommes. Loin d’être mauvais, cela reste néanmoins du très solide. L’hawaïen est parvenu à mettre l’ingouvernable en difficulté, surtout quand celui n’oublie pas de vendre les prises.

Au bout du compte, Cobb s’est vu trop beau et se fait éteindre par la Destino. On aurait bien vu sa victoire. Deux ans de suite que l’United Empire se fait laver à Wrestle Kingdom.

Tana et KENTA pour le spectacle, au prix d’un nez

Hiroshi Tanahashi a battu KENTA (22:40). La New Japan et les matchs à stipulation, ça fait souvent deux. Cependant, au vu de l’investissement de ces deux-là et des prises de risques entreprises, on ressort de ce match avec une belle surprise au bout du compte.

En soit, le match en lui-même n’est pas un bijou mais toujours est-il que l’électricité régnant entre Tanahashi et KENTA s’est traduite dans une large panoplie d’armes. On aura juste eu un rire nerveux de voir Kobayashi en train de visser l’échelle. Cela vaut mieux que d’autres qui cassent durant un match d’échelle sur des shows plus locaux.

KENTA finit par ailleurs le match en sang après une chute du haut de l’échelle. Le visage n’a fait qu’un avec une poubelle située plus bas. Le nez semble avoir pris tarif. Tana a ainsi l’espace pour placer sa High Fly Flow directement sur une table pour récupérer son dû. Des fous furieux.

L’anglais ferme son clapet

Kazuchika Okada a battu Will Ospreay (32:54). Dehors, William, DEHORS. En ces temps troubles, le Rainmaker reste la solution financière la stable. Malgré tout, le match a envoyé son lot d’émotions, quoique.

On reste dans la classique du main-event typé New Japan où Okada s’amuse de son challenger bien que celui-ci ait sorti tout son arsenal pour faire plier le champion. Ce dernier est de nouveau à 100% et déroule. La Rainmaker scelle le sort de l’anglais.

Aussitôt le micro en main, Kazuchika Okada est directement interrompu par un vieil ami en la personne de Tetsuya Naito. L’ingouvernable vient évidemment le défier. Celui-ci étant, sans grande hésitation, accepté. On prend les mêmes et on recommence. Tout du moins, cela reste symbolique pour le cinquantième anniversaire.

À la même image que la première, cette deuxième soirée de Wrestle Kingdom 16 a ses surprises, des promesses tenues comme des grosses déceptions. La glissade continue. Le COVID fait mal à la NJPW. Malgré une certaine qualité, la magie se perd à la New Japan, entre manque de confiance à de nouvelles têtes et la volonté de garder un peu plus longtemps celles qui marchent au sommet.

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