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Hikaru Shida : « Les catcheuses japonaises se battent pour leur survie à l’AEW »

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Hikaru Shida évoque les difficultés que rencontre les catcheuses de l’AEW par rapport à ses débuts.

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En construisant son roster féminin, l’AEW s’est notamment servie dans le joshi-puroresu et des noms tels que Hikaru Shida, Riho, Yuka Sakazaki ou encore Emi Sakura se sont fait connaître aux yeux des fans américains.

Un changement de vie drastique où il nécessite parfois d’apprendre une nouvelle langue et surtout de se faire aux us et coutumes d’un autre pays, comme le décrit Hikaru Shida au travers d’une tribune écrite pour le Weekly Pro Wrestling, où elle y décrit que « les catcheuses japonaises se battent pour leur survie à l’AEW« .

À l’AEW, chacun jouit d’une grande liberté, mais de ce fait, tout est de leur responsabilité. Par exemple, il n’y a pratiquement aucune aide de la compagnie pour trouver un logement, même si vous êtes japonais. C’était comme ça pour moi.

Alors quand j’ai appris qu’Emi Sakura allait déménager aux États-Unis, j’étais inquiète. J’étudie l’anglais depuis mon enfance et je le parle mieux que la plupart ne le pensent, mais j’ai encore beaucoup de mal. Emi Sakura, elle, était à un niveau où même la conversation quotidienne était difficile.

Malgré tout, elle s’est trouvé un toit toute seule et essaie désespérément de saisir l’opportunité qui se présente à AEW. Même si elle est venue en Amérique avec une telle détermination, elle n’a pas encore eu la chance de participer aux matchs télévisés. Il faut se battre avec acharnement pour avoir une chance de concourir avant de pouvoir montrer ses talents dans un match. C’est ce qu’est l’AEW aujourd’hui.

« Être japonaise n’est plus un avantage aussi important que par le passé »

La pandémie de COVID-19 a été aussi un grand facteur de détresse pour les catcheuses japonaises comme le décrit Shida dans cet article. Cette dernière confie par ailleurs dans le même temps qu’il est devenu plus difficile de se faire une place en tant que Japonaise :

J’ai le sentiment que la difficulté pour les catcheuses japonaises de venir à l’AEW est devenue beaucoup plus grande, la cause principale étant la pandémie de coronavirus qui n’est pas encore terminée. C’est aussi parce que la division féminine de l’AEW s’est beaucoup développée l’année dernière.

Au moment de son lancement, la division féminine de l’AEW s’appuyait fortement sur des Japonaises, et c’était l’un des arguments de vente de la division. Cela n’a duré qu’un certain temps. Être japonaise n’est plus un avantage aussi important que par le passé.

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Après deux ans et demi passés sur le sol américain, Hikaru Shida a pris une pause le mois dernier et est retournée sur ses terres natales sur lesquelles elle souhaite catcher de nouveau.

Son dernier match remonte au 12 janvier. Elle s’était inclinée face à Serena Deeb, qui a profité d’une blessure au genou de la Japonaise pour remporter rapidement le match et écarter Shida des écrans.

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