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Résultats de The WRLD on GCW

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Résultats complets de The WRLD on GCW depuis le Hammerstein Ballroom de New York.

GCW/FITE

Ce dimanche soir la GCW était à la fête. La promotion indépendante qui monte organisait dans la mythique salle du Hammerstein Ballroom son show The Wrld on GCW. Un show à guichets fermés.

Deux matchs dans le pre-show de l’événement, une bataille royale sponsorisée par la marque de bière Pabst Blue Ribbon et un Scramble Match.

Big Vin a remporté la Pabst Blue Ribbon Battle Royal à laquelle participaient (dans l’ordre d’entrée) Psycho Clown, Dark Sheik, Parrow, Cole Radrick, Hoodfoot, Ruckus, KTB, Juicy Finau, « Too Hot » Steve Scott, Big Vin, Natt Webb, Jinai Kai, Yoya, Brandon Kirk, Marcus Mathers, Dustin Thomas, Charles Mason, B-Boy, LuFisto, Thunder Rosa.

La Final Four du match opposait LuFisto, Big Vin, Thunder Rosa et Charle Mason. Mason a éliminé Thunder Rosa, puis LuFisto avec l’aide de Big Vin, qui portea un chokeslam depuis le bord du ring vers l’extérieur sur Mason pour remporter le match.

Grim Reefer a battu Alex Zayne, Dante Leon, Jack Cartwheel, Ninja Mack et Shane Mercer par tombé avec un DDT sur une chaise dans un Scramble Match.

Brett Lauderdale est venu s’adresser aux fans avant le début du pay-per-view, avec Chris Dikingson à ses côtés. Il évoque la période difficile de la pandémie de COVID, les personnes qui avaient parié sur l’échec de la GCW et met en avant quelques talents uniques comme Allie Katch ou Effy.

Lauderdale évoque aussi des talents qu’il considère comme importants pour la GCW et qui sont décédés, on voit des images de Tracy Smothers, Justice Pain, Nate Hatred, Markus Crane et Danny Havoc.

Chris Dickinson a de son côté remercié la GCW pour ce qu’elle a fait pour lui, et explique qu’il va prendre une pause et qu’il reviendra pour le prochain Springbreak en avril prochain.

Il y a quelques changements sur la carte et on les découvrira au fur et à mesure de la soirée. Eddie Kingston et Jonathan Gresham ne sont pas présents ce soir, leurs adversaires auront quand même du boulot.

AJ Gray, remplaçant heureux

La partie pay-per-view du show démarre avec le Hammerstein Ballroom plein à craquer et dans une chaude ambiance avec le Grab The Brassring Ladder Match. Jordan Oliver, Jimmy Lloyd, Tony Deppen, Alex Colon, PCO et AJ Gray s’affrontent pour aller décrocher l’anneau. Gray, qui devait affronter Eddie Kingston remplace Lio Rush au pied levé. Ce dernier aura un autre match plus tard.

AJ Gray a remporté le Ladder Match après avoir frappé et jeté Jimmy Lloyd de l’échelle.

Les gros spots n’ont pas tardé à faire leur apparition dans le match. PCO nous a offert un beau tope canonball sur ses adversaires à l’extérieur du ring, Deppen a enchaîné avec un springboard 450, puis PCO est revenu avec un moonsault derrière, ce type est toujours incroyable. Le match a été brutal surtout pour AJ Gray qui s’est écrasé tête première sur le ring après un échange avec Alex Colon sur une échelle — Colon a ensuite été attaqué par John Wayne Murdoch. Heureusement tout le monde s’en est sorti (presque) sain et sauf.

Lucha libre style

On continue dans le spectaculaire mais côté voltige cette fois. la Team Gringo de Gringo Loco, Arez & Demonic Flamita affrontait celle de Bandido avec Bandido, Laredo Kid et ASF.

La Team Gringo a battu la Team Bandido par tombé avec un piledrier de Grigo Loco sur ASF.

De belles actions et une belle tour formée par les deux équipes, avec Arez et ASF au sommet, sur les épaules de Laredo et Flamita, qui étaient eux sur les épaules de Gringo et Bandido. La tour s’est effondrée sur un Canadian Destroyer d’ASF sur Arez, le public a aimé.

Jonathan Gresham devait affronter Blake Christian ce soir pour le titre de champion mondial de la ROH, mais Gresham est absent. Fightful rapporte que le catcheur va bien mais qu’il est retiré par précautions suivant le protocole sanitaire.

Lio Rush qui devait participer au Ladder Match dans l’opener affrontera à la place Blake Christian, qui devra attendre pour son match de championnat.

Blake Christian a battu Lio Rush par tombé avec un double-stomp précédé d’un 450. Superbe match, on ne comprend pas comment une promotion pourrait se passer de Lio Rush.

Clusterfuck entre Matt Cardona et Joey Janela

On entre dans une partie plus divertissante du show. Matt Cardona et Joey Janela se cherchent depuis quelque temps sur fond d’histoire de couple avec Chelsea Green au centre de l’affaire. Cardona est toujours le mal aimé de la GCW, jouant sur son passé d’ancienne Superstar de la WWE qui vient s’amuser chez les fans hardcore.

Matt Cardona est accueilli comme il se doit, avec une pancarte « If Cardona Wins We Riot », qui rappelle les dernières heures de l’ECW et One Night Stand 2006 avec John Cena, qui avait eu le droit au même slogan pour son match face à RVD. Cardona, lui, entre avec Chelsea Green sur Enter Sandman, avec une chemise à la Mick Foley, sur laquelle est écrit… « Fuck Mick Foley ». Le catcheur a pris le micro pour signaler à Joey Janela qu’il va mettre fin à sa carrière avant que Tony Khan ait pu lui dire « You’re fired! » en imitant Vince McMahon. L’ambiance est bonne.

Matt Cardona a battu Joey Janela par tombé avec son Radio Silence à travers une porte dans un match qui tient plus du clusterfuck qu’autre chose.

C’était divertissant, bordélique mais fun. On y a vu beaucoup d’interventions mais avant cela, Chelsea Green se retourne contre Cardona. Enfin, elle fait semblant. Elle l’empêche d’utiliser une chaise sur Janela, l’attaque d’un coup de pied dans les parties pour faire croire à Janela qu’elle est avec lui. Janela montre sur le coin du ring pour se jeter sur Cardona, mais Green le fait trébucher et s’écraser testicules premières sur les cordes. Cardona lui, avait une protection dans le slip.

C’est là que démarre le n’importe quoi. Mark Sterling apparait, annonçant qu’il a un invité spécial, « Vince ». On entend les premières notes de « No Chance », un homme avec un masque de VKM apparaît, mais c’est… Virgil. Apparait un peu plus tard Swoggle qui attaque Janela, Sam Stackhouse qui attaque Swoggle, Marko Stunt qui attaque aussi Swoggle mais qui se fait à son tour attaquer Cardonna puis par Chelsea Green.

Brian Myers est arrivé caché sous un casque de moto pour faire passer Janela à travers une porte, une autre référence à One Night Stand 2006 durant lequel Edge était arrivé dans la même tenue pour attaquer John Cena. Dans un match où il y a l’ex-Zack Ryder, ça prend son sens. Une intervention qui sera la dernière (du match) et dirigera vers la victoire de Cardona.

Alors que les fans commençaient à jeter des déchets sur le ring, arrive une nouvelle surprise : Sean Waltman est arrivé au soutien de Janela pour faire fuir Cardona et Myers.

C’était totalement n’importe quoi, on ne se souviendra pas du match pour sa qualité mais il fallait bien un gros bordel comme celui-ci pour divertir ce soir.

Une bagarre a éclaté durant un segment de Mance Warner, de retour de blessure, et Atticus Cogar. Les deux catcheurs ont été rejoints par Matthew Justice puis le reste du clan 440H. Les lumières se sont à un moment éteintes — vu les nombreux bugs de la production on s’est posé la question de la panne — mais sont apparus… Sabu et Bill Alfonso.

On n’a pas compté mais à ce rythme il y aura plus d’invités surprise que de catcheurs sur la carte pour ce show.

Ruby Soho et Jeff Jarrett s’offrent les favoris de la foule

On retourne au catch. Après deux matchs intergender sur le circuit indépendant, Ruby Soho affronte ce soir Allie Katch. Les deux catcheuses se respectent visiblement.

Ruby Soho a battu Allie Katch par tombé avec son Riott Kick. Bon match, mais le public a semblé déçu de la victoire de Soho.

Jeff Jarrett sur le ring de la GCW ? Oui, vous ne rêvez pas. Pour son premier match depuis 2019 le Hall of Famer de la WWE affronte Effy.

Jeff Jarrett a battu Effy par tombé après un coup de guitare et le Stroke.

Bon match, Jeff Jarrett a joué les brutes frappant Effy à coups de ceinture alors qu’ils se battent à l’extérieur du ring. Effy lui rendra la pareille un peu plus tard dans le match, lui portera un low-blow, mais c’est quand même Jarrett qui repart avec la victoire.

Un Jon Moxley bien trop tranquille

Après son retour à l’AEW cette semaine, Jon Moxley fait son retour sur le ring de la GCW en grande forme pour défendre son titre de champion de la promotion face à Homicide. Moxley est accueilli sous une belle ovation et a même le droit à des chants « Fuck Bully Ray! » bien mérités.

Jon Moxley a battu Homicide par tombé avec un DDT à travers une chaise pour conserver son titre.

Le match n’a pas été long et plutôt calme, on a préféré rester dans la sobriété du catch plutôt technique ce soir. Il semble aussi que la fin du show soit précipité à partir de ce match, le main-event tend à confirmer la chose.

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Vous n’imaginiez pas la GCW sans Nick Gage ?

Le main-event est une surprise. On sait que les Briscoes viennent défendre les titres de champions par équipe de la GCW, mais leurs adversaires ne sont pas connus, c’est un open challenge qui est lancé par les champions. Le fait qu’il se tienne dans le main-event laisse donc espérer une grosse surprise.

Entrent alors Matt Tremont et… Nick Gage, forcément. La GCW au Hammerstein Ballroom pour le plus gros show de son histoire sans Nick Gage on n’aurait clairement pas envisagé l’affaire.

Matt Tremont et Nick Gage ont battu les Briscoes par tombé avec un chokeslam/backbreaker de Nick Gage sur Mark Briscoe pour devenir champions par équipe de la GCW. La fin est rapide, inattendue et les Briscoes n’acceptent pas vraiment cette défaite, Mark avaient une épaule relevée.

Le match en lui-même est rapide et si vous vous attendiez à du hardcore, vous êtes sans doute repartis déçus. On ne sait pas si c’est le fait qu’il ait été raccourci ou si c’est simplement une volontée de ne pas trop faire dans le genre hardcore ce soir qui a primé.

Il y a en effet peut-être aussi dans ce show de la GCW l’intention de la promotion de faire, sans pour autant être trop sage, moins trash que ce que la promotion a l’habitude de nous proposer. Cela peut-être décevant si vous êtes fans assidues de la promotion. Est-ce que cela peut attirer la curiosité de nouveaux fans ? On est moins certain sur ce point.

Le divertissement était en tout cas au rendez-vous, et The Wrld on GCW était aussi une fête. Tout le roster est venu célébrer à la fin du show. Un show qui ressemblait à une manière de prouver que la promotion a réussi à se hisser parmi l’une des plus importantes dans le monde du catch indépendant d’aujourd’hui en organisant un show à guichets fermés dans l’une des salles qui a vu l’ECW et la ROH faires leurs plus belles heures. La GCW est là pour durer, Brett Lauderdale peut dormir sur ses deux oreilles.

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