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NJPW Wrestling Dontaku : Shinsuke Nakamura tombe face à Hirooki Goto

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Comme de coutume, ce sont les matchs par équipe sans vrai enjeu qui composent la première partie du show. D’abord, dans un 4 contre 4, les expérimentés Jushin Liger, Tiger Mask IV, Yuji Nagata et Mascara Dorada prennent le pas sur Manabu Nakanishi, KUSHIDA, Captain New Japan et Ryusuke Taguchi. Une rivalité naissante ainsi qu’une rivalité de débutants datant de plusieurs mois, c’est le concentré du match suivant avec le succès de Kota Ibushi et Yohei Komatsu sur Tetsuya Naito et Sho Tanaka. Pour finir cette première heure sans enjeu, le trio des expérimentés TenKoji et Tomoaki Honma empochent le succès final sur le trio du Bullet Club composé de Bad Luck Fale, Cody Hall et Tama Tonga.

Le BULLET CLUB au sommet de la division Junior poids lourds

Après cet apéritif, place au premier gros morceau qui a tout du show stealer. Et on a aussi le tempo de cette mi-show qui est lancé avec le succès des Young Bucks qui reprennent les titres IWGP Junior poids-lourd par équipe pour la troisième fois au dépens des Roppongi Vice et des reDRagon. Cependant, ce chapitre est loin d’être terminé entre ces trois équipes. Celle composée par Rocky Romero et Beretta a déboulé rapidement en championne mais subit ici. Bobby Fish et Kyle O’Reilly font le spectacle comme les Young Bucks fidèles à leur habitude et qui finissent avec leur More Bang For Your Buck. Et revoilà l’étendard du BULLET CLUB qui flotte à nouveau.

Et l’emprise du BULLET CLUB sur la division Junior poids lourds se confirme avec l’excentrique Kenny Omega qui conserve son titre aux dépens d’Alex Shelley. Là aussi, ce match mérite l’appellation du show stealer avec cet affrontement entre deux talents qui part dans tous les sens avec une savante utilisation de la chaise dans le dos de l’arbitre. Et parfois, Omega est pris à son propre jeu mais finalement il empoche le succès confirmant son leadership.

Maria Kanellis fait tourner des têtes

Craquage complet dans le match par équipe mixte où les Japonais sont complètement gagas de la sublime Maria Kanellis. On notera la façon à peine lourde dont le cameraman l’a filmée. Depuis qu’elle est venue avec son mari Mike Bennett et Matt Taven, elle fait tourner toutes les têtes, notamment celle de Karl Anderson. Doc Gallows est désemparé et il a de quoi car les titres IWGP par équipe se sont envolés le mois précédent. Gallows a appelé sa femme Amber à la rescousse mais Anderson est complètement fou amoureux de Maria au point d’oublier le mitraillage lors de son entrée. Et c’est encore ce qui va coûter le match à son équipe avec Maria qui profite bien de l’aubaine pour apporter le succès à son Kingdom. Mais la suite est différente car soudain le filtre d’amour ne fonctionne plus et Maria se reçoit un combo de Gallows et d’Anderson.

Deux matchs préparent ensuite les rivalités croisées. D’abord le trois contre trois avec cette rivalité curieuse mais porteuse de bons échanges entre Hiroshi Tanahashi et Toru Yano qui tourne à l’avantage final de Tanahashi vainqueur pour son équipe. Pendant ce temps, Katsuyori Shibata se chamaille bien avec son ancien mentor Kazushi Sakuraba tandis que Togi Makabe et Tomohiro Ishii poursuivent leur échange autour du titre NEVER Openweight actuellement possédé par Makabe.

Dans le match suivant, AJ Styles et Kazuchika Okada croisent peu le fer directement et attendront Dominion pour ça. Mais le champion IWGP poids-lourd a l’avantage final avec le Styles Clash frappé sur YOSHI-HASHI tandis qu’Okada était accroché par Yujiro Takahashi. Mais gare au champion car Okada a bien tenté d’avoir le dernier mot sans succès.

Fin de règne pour Nakamura

Dans le main event, le titre IWGP Intercontinental était à l’honneur, une habitude quand le champion est Shinsuke Nakamura. Ici, il retrouve un Hirooki Goto sur le chemin de la confiance retrouvée en 2015 avec les titres IWGP par équipe conquis en début d’année. Le match n’est pas spécialement long, quinze minutes, ce qui donne forcément une déception. Et quand même une petite surprise finalement de voir Nakamura tomber. Goto redevient ainsi champion Intercontinental pour la deuxième fois de sa carrière après un premier règne aux origines du titre en 2012. Quand on survit au Booma Ye, on a des chances de succès et c’est la leçon donnée ici avec le Shouten Kai qui frappe et quand c’est le cas, Goto sort toujours vainqueur et confirme que 2015 est bien l’année du renouveau.

A l’approche de l’été qui sera marqué par les grands tournois et le show Dominion début juillet, Wrestling Dontaku a donné quelques pistes sur les rivalités qui éclateront. Mais il y a aussi toujours un air de changement quand un titre est en jeu et à nouveau deux titres ont changé de propriétaire, à l’avantage du BULLET CLUB qui reprend un peu plus sa domination.

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