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Un nouveau témoignage accable la WWE dans l’affaire Ashley Massaro

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Une amie d’Ashley Massaro affirme que la WWE savait pour le viol dont avait été victime la catcheuse en 2006 au Koweit.

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De nouveaux éléments viennent troubler le discours de la WWE sur l’affaire Ashley Massaro.

Après son décès en mai 2019, l’avocat d’Ashley Massaro avait publié une déclaration sous serment, dans le cadre du procès des commotions, affirmant qu’on lui avait injecté un médicament paralysant et qu’elle avait été violée par une personne se présentant comme un médecin de l’armée américaine, alors que la WWE effectuait une tournée promotionnelle dans une base militaire du Koweït en 2006. La déclaration sous serment affirme également que les dirigeants de la WWE, dont Vince McMahon et John Laurinaitis, lui ont dit de ne pas parler de l’incident afin de préserver les relations de la WWE avec l’armée américaine.

En réponse, la WWE avait publié un communiqué affirmant qu’elle n’avait pas été informée de l’incident présumé et qu’elle l’aurait immédiatement signalé au commandant de la base si elle en avait été informée. Un récit remis en doute aujourd’hui.

Alors qu’une ancienne employée de la WWE, Janel Grant, a déposé une plainte contre Vince McMahon, John Laurinaitis et la WWE, l’avocat de John Laurinaitis a récemment affirmé que la direction de la WWE était au courant des allégations de Massaro. Le Naval Criminal Intelligence Service (NCIS) a également ouvert une enquête sur ces allégations en juin 2019, mais les résultats de cette enquête ne sont pas connus, si ce n’est qu’elle a été clôturée en janvier 2020.

De nouvelles informations sur cette seconde affaire viennent appuyer les propos de l’avocat de John Laurinantis. Une amie d’Ashley Massaro interviewée par la chaîne New Nation (ex-WGN America) raconte que non seulement la WWE était au courant, qu’une discussion entre la WWE et la catcheuse avait eu lieu, et ajoute que Stephanie McMahon, tout juste nommée vice-présidente de la WWE, était aussi au courant.

« Ils l’ont fait marcher parce que tout ce que disait Stephanie McMahon la mettait à l’aise »

« Elle a parlé avec Vince McMahon à de nombreuses reprises. Vince a demandé à sa fille [Stephanie McMahon] de prendre sa place parce que c’était une femme, une femme, et pour mettre Ashley à l’aise. » raconte Cara Pipia, l’amie d’Ashley Massaro. « Et ils se sont joués d’elle. Ils l’ont fait marcher parce que tout ce que disait Stephanie la mettait à l’aise. En sécurité. Dès qu’ils sont entrés dans la salle de réunion, Ashley s’est retrouvée complètement seule. Et elle était menacée, et il n’y avait pas… il n’y avait pas de compassion. Il n’y avait pas de sympathie. Il n’y avait rien. »

« Juste avant qu’elle n’entre dans la salle de réunion, elle a parlé au médecin des vestiaires qui était au courant de tout et qui s’est montré très compréhensif à son égard, mais il n’avait aucune influence. Il lui a donné les conseils qu’il pouvait, mais c’est tout ».

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« Il est évident qu’il a des problèmes. Il est évident que c’est un déviant sexuel. Il a besoin d’aide, il ne va pas bien. » dit Cara Pipia à propos de Vince McMahon. « Le problème, c’est que les personnes atteintes de ce genre de trouble et de cet état d’esprit sont au pouvoir… Pourquoi prospèrent-elles si longtemps ? Pourquoi personne ne réagit ? Pourquoi tant de personnes dans cette entreprise sont-elles conscientes de ce qui arrive à toutes ces femmes ? Des femmes qui continuent à se suicider année après année. Et personne ne bouge et ne dit rien. Personne n’essaie de protéger ces jeunes femmes ? Pourquoi ? Parce que ce n’est pas seulement Vince, c’est toute la société ! »

Vince McMahon est actuellement au centre d’une enquête fédérale suite à la plainte de son ancienne employée Janel Grant l’accusant entre autres d’agressions sexuelles et trafic sexuel, ainsi que la WWE pour négligence.

Stephanie McMahon, qui avait pris la place de son père (avec Nick Khan) à l’été 2022 lorsque son père avait quitté sa place de président de la WWE, a quitté cette dernière lorsque Vince McMahon a fait son retour à la tête du conseil d’administration en vue de la revente de la compagnie de Stamford, à laquelle elle se serait opposée. Elle ne s’est pas exprimée publiquement depuis.

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