Royal Rumble Match
Créé en 1988 d’une idée de Pat Patterson, le Royal Rumble Match est la source la plus prolifique de fantasmes de l’histoire de la WWE. Chaque participant a une chance d’être dans le main-event de Wrestlemania, peu importe si le chemin qui l’a mené vers le Rumble a été pavé d’or ou si la route a été longue et sinueuse.
Il y a des éléments inhérents à chaque Rumble: Kofi Kingston qui trouve le moyen de se sauver comme seul lui peut le faire mais est finalement éliminé, les apparitions surprises, parfois réussies (Rob Van Dam en 2009), parfois plus mitigées (The Godfather en 2013), le candidat favori par son physique mais qui est la cible de tous ou encore l’élimination tellement conne que tu en as mal au front.
Puis il y a ceux que tu vois gagner depuis quelques semaines. Cette année, ils s’appellent Roman Reigns et Daniel Bryan. Daniel Bryan, qui a été absent des rings pendant près de neuf mois, effectuera son premier match en pay-per-view depuis Extreme Rules 2014. Autant dire que les fans attendent une prestation à la hauteur des attentes qui ont germé depuis tout ce temps. Déjà il y a un an, la foule de Pittsburgh chantait son nom, Rey Mysterio s’en souvient. Leurs voisins de Philadelphie pourront aisément faire de même ce dimanche. Bryan a déclaré avoir rêvé d’affronter Lesnar pour le titre pendant toute sa période de convalescence. Il n’y aurait pas meilleure représentation du biblique David contre Goliath.
Mais Roman Reigns doit toujours paraître fort, n’est-ce pas Punk ? Et si 2015 était l’année où l’ancien membre du Shield s’installe confortablement dans le main-event. Après tout, à l’instar de Bryan, il s’oppose fièrement à The Authority depuis des mois, a vaincu Randy Orton à Summerslam et a le record d’éliminations dans ce type de match.
N’oublions pas que d’autres ont annoncé leur intention de sortir par la grande porte, tels que Bray Wyatt ou Dean Ambrose. Réembauché lundi dernier, Dolph Ziggler aura une nouvelle chance de voler la vedette tandis que Ryback pourra se vautrer comme le minable qu’il est. De notre côté, on mise sur le fait que 2015 sera l’année de la chèvre.
Vainqueur: Daniel Bryan sous une pluie de confettis et de feux d’artifice
